ANR : Est-ce que vous pouvez nous présenter le groupe ?
HSMF : On a formé le groupe il y a une dizaine d’année, lors d’une soirée d’hommage aux Ramones. C’est une de nos amies qui organisait la soirée et en plus des disques, des photos, on s’est dit « pourquoi pas un groupe live ? » donc on s’y est collés et on s’est monté un répertoire Ramones. On a joué 27 titres, pour un show de 42 minutes et en plus des reprises , on a rajouté quelques uns de nos titres. Et pendant cette fameuse soirée, on a eu l’occasion de contacter Jean Beauvoir, qui a produit certains titres de Ramones. On lui a présenter notre projet , il a accepté et c’est parti comme ça ! voilà, c’était les prémices du groupe.
ANR : Comment est venue l’idée du nom ?
HSMF : Vu qu’on était dans cette ambiance « Ramones », on a jonglé avec un de leur titres « Rock’n’roll High school » et on s’est dit que l’agrémenter avec un petit quelque chose serait cool. Alors pourquoi pas « motherfuckers », ça sonne bien ! . Mais pas pour faire peur , pas pour le côté vulgaire, mais pour plutôt faire rire, pour le côté Crétin ! Accessoirement, ça fait un nom qui marque un petit peu, ça sort de l’ordinaire. Il y a tellement de noms communs, avec juste un mot et là, ça change ! C’est un nom qui va faire sourire les gens et ils s’en rappelleront.
ANR : quelles sont vos influences, à part les Ramones bien entendu ?
HSMF : On a des influences diverses, d’abords les groupes Sandinaves comme Hallacopters, les Gluecifers, Bloodlights, les Bones, Gluecifers, je l’ai dit ? ou des groupe plus Glam comme Crashdiet par exemple. Il y a aussi la scène hard rock classique des années 80, le hard rock californien : Faster Pussycat ou Warrant. Bizarrement, on est moins influencés par Motley Crue ou les Gun’s, mais par les groupes un peu plus en retrait de cette époque.
Et puis bien sûr, les groupe qui ont su mixer le Glam et le punk comme Black Halos, Degeneration et Cristal Pistols. Là on a vraiment l’énergie du Punk et l’accroche du glam, ce n’est pas courant. Degeneration était très fédérateur dans ce style d’ailleurs
ANR : Et que pensez-vous de la scène rock française ?
HSMF : Moi j’aimais bien la scènes à l’époque des groupes comme les Tipsy Wit par exemple ou les teasin’ babes : un vrai groupe de Glam, un mélange de Toy Dolls et de Poison qui était super sur scène. Ça c’était à l’époque. Dans les groupes actuels : Aesthesia, BlackRain, les French Kiss qui ne jouent plus ensemble je crois, Pleasure Addiction -dont on fait partie donc on s’auto – pub ! , les Sucker Stars – on s’auto pub aussi, Eh oui, on fait partie de plusieurs groupes !
ANR : Il y a une tournée de prévue ?
HSMF : oui, pour 2014. On attend un peu que les gens écoute l’album et se forgent une opinion et on prévoit ça pour les beaux jours. On est pas très « hiver » en fait, il fait trop froid pour tourner.
ANR : Pourtant vous avez joué il y n’a pas longtemps…
HSMF : Oui, mais ça nous a servi de leçon ! En fait c’est tombé comme ça parce que l’album est sorti en automne, mais ce n’est pas agréable de jouer en hiver. Tu tombes plus facilement malade, tu vas charger et décharger du matos dans le froid… alors en alcool aussi tu vas charger pour te réchauffer ! Et puis les gens sortent moins en hiver, il fait nuit très tôt, on est moins motivé. il y a pas mal de contraintes. Aux beaux jours, c’est plus simple, les gens sortent plus facilement et plus tard aussi. C’est plus convivial et ça correspond bien à notre style de musique.
On est plutôt un « summer group » en fait. Enfin, non, un « spring group ». parce que l’été, il fait trop chaud , alors on veut bien jouer, mais uniquement dans des salles climatisées. En fait, on a le côté chochotte du glam, exigeant du hard rock et relou du punk. Et le côté buveur du punk aussi.
ANR : votre précédent album était sorti en 2009. Pourquoi avoir attendu 4 ans entre les deux ?
HSMF : Pour laisser une chance aux autres. On ne voulait pas monopoliser toute l’attention ! En fait on enregistre pas pour enregistrer. On n’est pas là à se dire « il faut qu’on sorte un album absolument »! on marche au feeling. Quand on a envie d’en faire un, on met tout en œuvre pour qu’il sorte dans l’année.
Quand le premier album (Backseat Education) est sorti, on a fait beaucoup de concerts, et puis le bassiste est parti. Il a fallu recruter quelqu’un, le former sur les titres qu’on avait déjà pour qu’il soit à l’aise aussi bien en répète que sur scène ou en studio. Et puis on n’a pas d’obligation de sortie. On n’a pas un distributeur qui nous impose des choses, on est nos propres chefs. On compose à notre rythme et quand on a quelque chose à dire. On ne veut pas faire du remplissage, mais un truc sincère. Il faut que ça reste un plaisir. C’est le plus important pour nous.
ANR : Vous pouvez nous parler de votre chanson » Another Hangover in Hungary » ? Pourquoi la Hongrie ?
HSMF : On est partis jouer là-bas il y a quelques années dans le cadre d’une mini tournée et sur notre premier EP il y avait le titre « Hangover in Hungary ». Là, c’est donc la suite. On est repartis jouer là-bas et on va y retourner bientôt, donc ce sera une trilogie. Ce qu’on a vécu là-bas, on l’a mis simplement en chanson. C’est un peu notre équivalent d’une carte postale, finalement. Ça fait un souvenir de vacances à partager avec tout le monde.
ANR : Comment est venue l’idée du package avec l’album et le teddy ? C’est vraiment classe je trouve…
HSMF : On avait cet album qui sortait et on s’est dit pourquoi pas un petit package justement, pour embellir un peu la chose. Et puis, le teddy c’est vraiment typique « High School » à l’américaine, donc parfait pour le groupe. Et on a ajouté une photo, un t-shirt et un badge. C’est des trucs qui se font de moins en moins. Maintenant on a juste le CD « nu » ou l’album téléchargé… Nous on est un peu plus à l’ancienne et on aime le côté « collection » autour d’un album.
ANR : un petit mot pour la fin ?
HSMF : oui pour la fin, pour la faim et la soif, on a bien mangé ! On espère que beaucoup de gens vont découvrir « Say you just don’t care » et viendront nous voir en concert. On espère en donner plein d’ailleurs !
ANR : merci beaucoup
HSMF : Merci à vous!