Pour commencer, pouvez-vous nous présenter Black Spiders ?
Premièrement, je dirais un groupe de furies, une énigme, cernés par un canon de batterie et un putain de groupe de Rock’n Roll.
Plus sérieusement, on est un groupe de rock avec énormément d’influences et toutes ces influences sont balancés dans un même pot.
On peut donner l’impression de sonner comme d’autres groupes mais on a ce petit truc en plus que l’on appelle le X factor et que l’on a en tant que groupe.
Qu’est ce qui se passe avec ces surnoms d’animaux ?
J’ai rencontré Pete il y a bien longtemps, on trouvait que son nom de famille sonnait comme Spiders donc on a commencé à l’appeler Spider et ensuite Black Spider, en gros ca a commencé comme ca.
Notre batteur à toujours été connu avec le surnom de Tiger donc ca faisait déjà 2 surnoms d’animaux et notre guitariste Ozzy en a voulu un aussi donc on l’a surnommé la chouette et delà on s’est dit que ca serait fun de tous en avoir un.
Par contre on ne choisit pas son animal, l’animal te choisit. Il y a un rituel qui implique des tentes, de la fumée, des enchanteurs, des danseuses orientales et à la fin tu as ton animal. Cela implique un gros travail de méditation et de mojitos.
Savage Land est le titre de votre album, pouvez vous nous expliquer le choix du titre ?
On a tourné avec Monster Magnet en 2011, on regardait une émission de télé américaine appelé Eastbound Down, c’est un genre de comédie, c’est l’histoire des hauts et des bas d’un joueur de baseball et sa carrière est en train de décliner et qui est contraint de repartir dans sa ville natale pour devenir prof de sport.
La série est vraiment marrante et pendant un de ses monologues il a prononcé Savage Land comme métaphore à son emplacement au Baseball donc on a volé ce titre car c’est aussi supposer notre emplacement dans l’industrie de la musique. Ca représente un peu nos galères.
Parlez nous un peu de l’enregistrement ?
Quand on est en répétition, on joue et on enregistre toujours sur des téléphones ou alors sur des tablettes. Ensuite on réécoute plusieurs fois les morceaux et quand on a de l’argent pour aller en studio on y va. En général on enregistre chacun séparément pour enregistrer nos parties mais parfois c’est dur de recréer la même énergie que l’on ressentait sur le fait.
Balls est le premier single de l’album, parlez nous un peu du clip ?
Cette idée est tirée des vieux posters des années 70. On avait 2 idées soit un match de tennis avec plusieurs mises en situation ou pleins de sport qui impliquent des balles et au final on a pensé que les gens seraient bien plus intéressés à regarder 4 filles sexy qui jouent au tennis.
Knock you out commence avec l’annonce de chaque instrument, pourquoi cette démarche ?
C’était un hommage à des vieux groupes de swing dans les années 40. Ils avaient l’habitude de présenter les instruments. Ce n’était pas prévu au départ, on a d’ailleurs eu un débat pour savoir si on allait laisser ou pas. Ca rappelle aussi le début de « Let there be Rock » d’ACDC. Dans le groupe on a réalisé que ca faisait un genre d’introduction pour l’album et comme « Knock you out » à justement été écrit comme chanson d’ouverture pour l’album c’était parfait.
Quand vous composez, pensez vous à comment vous allez la jouer sur scène ?
On joue, on compose comme ca vient, et âpres on travaille dur pour le faire sur scene, on part surtout avec la base de « faisons au mieux ». Comme on a 3 guitares, quand on écrit des chansons on pense plus à comment mettre en valeur nos 3 guitares pour s’assurer que les 3 guitares ne font pas la même chose.
En général quand on enregistre, on revient pour écouter et apprendre les morceaux que l’on a joués en studio car ca nous vient comme ca et on oublie comment elle était à la base.
Le groupe est assez récent puisqu’il a débuté en 2008, c’est votre 2eme album et vous avez joué dans les plus grands festivals, ouvert pour des grands groupes. Quel est votre secret ?
Premièrement, on a un très bon agent. Deuxièmement, on a un très bon agent. Troisièmement, on a un très bon agent qui à une très bonne assistante.
On a surtout eu la chance que les groupes avec qui on a joué aiment notre musique. Je pense que c’est ca qui nous a aidés. Nous étions même censés ouvrir pour Dio lors de sa dernière tournée, on était prêt et puis il est arrivé ce qui est arrivé, il nous a quitté.
En général on se fait inviter par des groupes qui écoutent notre musique et l’apprécie, c’est ce qu’il s’est passé avec Ozzy Osbourne, on a participé à un concours avec Myspace pour jouer dans un festival, 500 groupes ont été présélectionnés, suite à des votes il n’est resté que 10 groupes, Ozzy a donc écouté les 10 groupes et nous a choisi.
Il est venu nous dire bonjour quand on faisait les balances c’était juste surréaliste. Ensuite il nous a donné des conseils, il est venu voir le concert et ensuite il nous a invité à jouer au Ozzy festival en Angleterre.
Comment se passe la tournée avec Airbourne ?
Ca se passe vraiment bien, c’est comme faire une tournée avec ses amis. On a déjà pas mal tourné avec eux auparavant donc ce n’est pas comme si on avait à faire connaissance. On ne s’était pas vu depuis environ 1 an et demi et quand on se retrouve c’est comme si c’était hier. C’est peut-être aussi pour ca qu’ils nous choisissent car ils nous connaissent bien et savent avec qui ils vont tourner, qu’il n’y a pas de guerre d’ego ou ce genre de chose.
Avez-vous une tournée en prévision dans les mois à venir ?
En ce moment on est justement en train de regarder pour faire des petits concerts en Europe. On attend juste que l’album soit sorti depuis quelques temps, que les gens aient un peu entendu parler de nous pour envisager une tournée.
Avez-vous d’autres hobbies artistiques que la musique et boire des mojitos?
Il me semble que Fox fait un peu de sculpture, il fait collection de canettes de bières et de jagermeister et essaie de faire une statue de lui en train de jouer de la basse …
Plus sérieusement, pas vraiment juste prendre des photos sur instagram c’est la ou s’arrête mes talents artistiques autres que la musique.