C’est avec une heure de retard que les portes de La Machine s’ouvrent. Nous sommes gentiment dirigés vers la petite salle des machines. C’est alors que les bucherons Orléanais font leurs entrées.
Les 4 gaillards vont s’efforcer de nous mettre dans l’ambiance malgré la mini scène sur laquelle ils sont obligés de jouer. Ils vont nous assurer un show d’une quarantaine de minutes avec 7 titres dont 5 de leur dernier album « Pay your dues ».
Ils commenceront le concert avec « Bitter Mind » histoire de donner le ton et la suite suivra toute seule. Bien que la disposition de la scène ne soit pas avantageuse car la salle est pleine et beaucoup d’angles de vue ne permettent pas de voir la scène entièrement, les 4 garçons arrivent à captiver leur audience. C’est donc sans surprise que nous avons assisté à une performance carrée et qui était au poil afin de chauffer le public pour la suite des festivités.
Il est enfin temps de quitter la petite salle pour la grande salle de la Machine et retrouver notre quatuor américains.
C’est avec Bonnie Buitrago, la remplaçante de Karen qu’ils vont nous jouer un « Keep on Fucking » pour lancer les hostilités, ca enchaine avec « High as Hell », les Nashville Pussy nous montre une fois de plus qui sont les maitres du Rock’n Roll.
Au début du concert nous avons eu quelques courageux qui ont tentés de monter sur scène et slammer mais ils seront vite renvoyés d’où ils viennent avec de charmants « fuck you » de la part de Blaine qui visiblement n’apprécie pas du tout de devoir partager sa scène avec des inconnus.
Ruyter comme a son habitude fait son show ; on voit que Bonnie se plus à l’aise au coté de ses acolytes par rapport à leurs derniers passage dans le coin mais elle reste tout de même en retrait par rapport au duo de choc que forme Blaine et Ruyter, on reconnait les tauliers !
Nous aurons le droit a seulement 2 chansons du dernier album « Up The Dosage » et « Everybody’s Fault but Mine ».
Pour clôturer le concert qui aurons duré un peu plus d’une heure nous aurons le droit aux fameux « Why, Why, Why » et « Go Motherfucker Go » et Blaine qui ira slamer dans le public pour dire aurevoir pendant que Ruyter balancera du Jack au chanceux (ou pas) des premiers rangs.
Mamy
