Pour l’occasion de la sortie du quatrième album de H.E.A.T, Art’N Roll a rencontré deux membres du groupe qui ont tous les deux un prénom similaire mais qui ne s’écrivent pas de la même façon, le chanteur Erik Grönwall et le guitariste Eric Rivers.
-Pouvez-vous décrire succinctement votre groupe?
Erik: Le groupe est 100% rock’n’roll, c’est une expérience indispensable en live.
Eric: Nous sommes formés depuis 2007, on a enregistré trois albums, enfin on vient d’enregistrer notre quatrième album «Tearing On The Walls» (rires) et comme Erik l’a dit nous sommes plutôt un groupe de live, on essaie d’être le plus énergique possible.
-Quelles sont vos influences ?
Erik: Queen. Mais aussi par exemple Foo Fighters, c’est un très bon groupe. J’aime aussi Fun et pleins d’autres comme les Rolling Stones, Led Zeppelin, Deep Purple, AC-DC…en fait un très grand nombre de groupes. Nous essayons de nous inspirer de pleins de groupes différents.
-Pourquoi jouer vous du glam metal?
Erik: Est-ce qu’on joue du glam? Je ne sais pas, on joue du rock’n’roll. Je nous ne considérerai jamais comme un groupe de glam metal. On ne veut pas être catalogué. Le public en a l’impression mais on joue du rock et on le fait car nous adorons ça.
-Qu’est-ce que vous a apporté votre tube «1000 miles» de 2009?
Eric: Grâce à une émission de télévision, ce fût notre premier tube en Suède Mais c’est devenu notre seul tube (rires) et on essaie d’en avoir de nouveaux. Ce fût une bonne chose pour nous, on a réussi à avoir de la notoriété. Et j’espère qu’on va écrire une nouvelle page avec ce nouvel album parce que c’est loin d’être la meilleure chanson.
Erik: C’est la seule chanson que je j’ai entendue avant d’intégrer le groupe.
-Erik, tu as gagné Swedish idol en 2009. Parmi toutes tes prestations, quel fût ta préférée?
Erik: La meilleure fût «18 and life» de Skid row, la toute première prestation.
-Est ce que tu penses que cette expérience est un atout pour le déroulement de ta carrière?
Erik: Oui, absolument. Je n’ai pas vraiment appris niveau musique mais j’ai beaucoup appris à regarder la caméra. Je ressentais de plus en plus d’aisance au fur et à mesure. Puis J’ai réussi à trouver ma vrai personnalité en intégrant H.E.A.T. Ça m’a donner une chance de devenir meilleur (rires).
Eric: Il n’arrête pas de dire que c’était une bonne enseigne pour lui.
-Erik, tu as rejoint le groupe en 2010. Comment tu les as rencontrés?
Erik: J’ai eu une proposition de crash, le batteur, il m’a envoyé un mail et il m’a demandé si je pouvais remplacer le chanteur pendant quelques temps, il était malade. Mais j’avais ma carrière solo et je ne pouvais pas le faire. Puis j’ai lu dans les journaux qu’il quittait le groupe. Et j’ai reçu les deux albums de H.E.A.T par mail avec une proposition si je voulais être le chanteur. On a arrangé la rencontre et boom, me voilà!
-Une de vos premières grosses performances fût sur la tournée de Toto en tant que première partie Comment c’était?
Eric: Fantastique! Je me souviens il y avait 3000 ou 4000 personnes devant la scène. Notre groupe existait depuis quelques mois, on avait encore rien enregistré. Réaliser la première partie de Toto fût un grand pas en avant. On était vraiment nerveux mais c’était génial! C’était super d’avoir partagé cette expérience avec Toto. On pouvait jouer avec leurs instruments, c’est des gars super sympas.
-Vous avez également joué au Sweden Rock Festival. Quelles sont vos impressions?
Eric: Tout était magique! C’est un festival hors norme! C’est le plus grand auquel nous avons participé. Il y avait 20000 ou 30000 personnes. Pour des rockeurs comme nous, ça ne peut pas être plus géant que de jouer à une telle manifestation, c’est le plus grand de Suède.
-Votre quatrième album intitulé «Tearing Down The Walls» sort le 11 Avril. Où a été t’il enregistré ?
Erik : A Göteborg dans le sud de la Suède, près de la France (rires).
-Qui a produit cet album ?
Erik : Tobias Lindell, il a produit des groupes comme Hardcore Superstar, Mustasch, Europe. C’est un grand producteur suédois et probablement le meilleur pour notre genre de musique.
On retrouve souvent un son typique des années 80 dans vos chansons. Est-ce intentionnel ?
Erik : Non. Nous sommes en 2014 et pour moi, notre musique résonne pas comme dans les années 80. J’en conclue que c’est pas intentionnel (rires).
Eric : On joue de l’arena rock et les gens relatent ça a du son des années 80. On s’inspire de tout, des années 60 à maintenant, On essaie d’avoir notre propre style, c’est du rock quoi! (rires)
-Votre album est aussi très mélodique. Par exemple, la chanson «All The Nights» est composé uniquement de piano derrière Erik. Qu’avez-vous essayer de faire ressentir avec cette chanson?
Erik: Beaucoup d’émotion, beaucoup d’anxiété. Je pense qu’on a découvert toutes ces vibrations dans le studio. On voulait une chanson qui suscite de l’émotion sur cet album. Je me sens triste quand je l’entends, les paroles sont tellement tristes.
Eric: On a essayé avec guitare, basse et batterie mais c’était moins bon. On voulait être le plus expressif possible.
-Avez-vous composé les chansons par vous-même?
Eric : Oui, on a eu de l’aide sur trois chansons mais sinon on a tout écrit par nous-mêmes.
-Quelle sera le titre de votre prochain single?
Erik : «A Shot Of Redemption», c’est le deuxième titre de l’album
-Qu’attendez-vous de ce nouvel album?
Erik: Jouer plus en live. J’espère dans pleins de pays. On a besoin de jouer chez vous en France, on vient déjà jouer en Normandie en Novembre
Eric: On a déjà joué en France avec Edguy à Lyon. C’est un bon pays pour les rockeurs!
-Pensez-vous que plusieurs publics peut aimer votre musique?
Erik: Pour moi, la plupart des gens peuvent apprécier notre musique car on a beaucoup de refrains tu sais un peu comme Queen.
-Un petit mot pour terminer?
Erik: Bien sûr, on espère faire une tournée en France aussi vite que possible et tu aimeras sinon on te trouve et on te bute!(rires) Nan, on est un groupe rodé pour le live donc vient nous voir.
Merci