ANR : Peux-tu nous parler de la manière dont vous avez composé et aussi enregistré de votre album « Firesoul » ?
Andy : On a commencé à composer au printemps 2013, ca nous a pris environ 6 mois et nous avons décidé d’attendre que tout soit écrit à 100% pour rentrer en studio, ce qui fait que c’est différent des autres albums que nous avons déjà sorti car d’habitude on arrivait avec 70 à 80% d’écriture au studio pour enregistrer et on finissait au pied levé au moment de l’enregistrement. Le truc c’est que lorsque tu es en studio tout te parait parfait et avec le recul on s’est pas aperçus que pas tant que ça surtout avec le dernier album ou finalement on aurait pu faire quelque chose de beaucoup mieux sur certains points. Du coup, pour celui-ci on est restés en salle de repet’ jusqu’à ce qu’on se dise que c’était vraiment ce qu’on voulait à 100%. Une fois dans notre studio cela nous a pris 2 mois pour enregistrer la batterie, les guitares et la basse et ensuite je suis allée à Stuttggart pour faire le chant.
En gros pour la composition, l’enregistrement et la production, ça nous a pris 8 mois.
ANR : Peux-tu nous parler de la pochette de l’album qui est à la fois sexy et sombre en même temps ?
Andy : C’est un gars qui vient de Colombie, un fan du groupe qui nous a demandé depuis plusieurs années de faire la pochette, à chaque fois je répondais qu’on avait quelqu’un d’autres, ce qui était totalement vrai, pour cet album on a décidé de changer de designer pour la pochette et c’est en checkant mes mails que j’ai retrouvé celui de Felipe Mercado donc je lui ai demandé s’il était toujours d’accord il m’a répondu en me demandant ce que je souhaitais sur la pochette, je lui ai répondu que je voulais quelqu’un tenant un squelette ce qui représenterait quelqu’un qui se lève pour la société, que le squelette devrait représenter le genre humain que l’on taxe tant qu’on peut tirer profit et qu’on laisse tomber, ça c’est l’histoire version courte mais je lui ai bien expliqué ce que je recherchais et il en est sorti une femme magnifique.
ANR : D’où te viens ton inspiration et qu’est ce qui va te faire parler plus d’un sujet qu’un autre ?
Andy : En général, au moment de commencer à écrire un album, je commence à lire les journaux beaucoup plus attentivement que ce que je fais habituellement. Lorsqu’un sujet me plait j’essaie de me renseigner plus et de regarder au delà de ce que disent les journaux.
Par contre je ne m’intéresse pas à tout ce qui est sujets politique et religieux même si ca ne m’empêche pas d’écrire sur ces sujets, et je ne suis pas du tout dans le délire d’écrire sur tout ce qui est dragons, arc en ciel ou conte de fées etc.
Le plus important sur le nouvel album est qu’il sonne plus positif que les albums précédents car les paroles sont très positives.
ANR : Tu viens juste de dire que les paroles sont plus positives dans cet album mais lorsque l’on lit les titres, ils ne sont pas forcement joyeux.
Andy : Je sais mais c’est le message qui reste positif dans les chansons mais je ne voyais pas comment tourner les titres du coté positif.
ANR : Qu’est qui fait que cet album est différent des albums précédents ?
Andy : Sur cet album on a vraiment essayé de se recentrer sur la marque de fabrique de Brainstorm et de ce qui fait son succès. Je pense que les gens attendaient de nous un album très puissant et mélodique à la fois et moins de métal symphonique. Et au final c’est en général plus cool de jouer ce genre de chansons en live que plutôt de jouer des chansons lentes. Effectivement, quand tu as le temps dans un set de caler 2 chansons pour calmer le rythme ca va mais quand tu joues en festival, ton temps sur scène est compté et tu dois jouer le plus de chansons possible pour faire la promo.
ANR : Parles nous un peu de la chanson éponyme « Firesoul » ?
Andy : C’est l’histoire d’un mec des années 80 qui est du genre leader et qui essaie de s’éloigner de toutes ces conneries, son groupe revient le chercher et le torture. C’est l’histoire version courte mais c’est pas mal c’est d’ailleurs pour ça que l’on en a fait un clip vidéo, c’est parce qu’il y a une histoire car je déteste les clips ou les gens sont debout et jouent leurs musiques. Dans ce clip c’est vraiment nous en train de jouer un rôle et raconter une histoire.
ANR : Dans quel pays as-tu les meilleurs souvenirs ?
Andy : L’année dernière par exemple on a jouer au Graspop sur la mainstage avec une foule immense, c’était juste incroyable. Mais le fait de jouer aux Etats Unis pour nous était important car on ne pensait pas jouer une fois dans notre vie aux US et maintenant on y est allés 7 fois en passant par Mexico et l’Amérique du Sud et tout ca sont des moments que je n’oublierais jamais.
ANR : Avez-vous des concerts de prévu en France ?
Andy : De ce qu’on m’a dit on devrait s’arrêter par ici à l’automne vers fin septembre. On devrait jouer à Paris, Lyon et Strasbourg.
Mamy
