Ayant plus au moins abandonné Prong au début des années 90, je dois avouer que leur passage sur la mainstage II du Hellest 2013 n’a eu d’autre effet que de me rappeler à l’ordre, tant ce fût bon. Armé d’un nouvel album studio, « RUINING LIVES » (sortie le 26 avril en Europe) et d’une tournée des grands ducs en Europe et consort, PRONG n’ a pas fini de faire parler d’eux.
Le trio aujourd’hui composé de Tony Campos (bass), Alexi Rodrigues (drums) et de l’inénarrable Tommy Victor (guitariste chanteur compositeur), posera ses valises à Paris au mois d’avril au Divan du Monde pour notre plus grand plaisir.
En attendant, j’ ai eu le plaisir d’écouter ce nouvel opus. Et bien que l’envie de décortiquer chaque titre un par un m’ ai chatouillé l’ esprit je ne le ferai pas. Chacun voit midi à sa montre… Hum, c’est pas exactement la bonne expression mais on s’en bran….
Dans l’ensemble, Ruining lives est rapide et incisif dans les rythmiques, pleins de riffs guitare efficaces, mélodique à souhait au niveau du chant ( attention je parle de refrain qui trotte dans la tête, pas de voix de tête hein ?? Fan de metal female(mâle)/voice virez de là !!!).
Quand j’étais djeuns on appelait ça du crossover. Et c’est ce que continue de faire Tommy et ses compatriotes : Mixez les genres les plus extrêmes et improbables, Trash, punk, hard core, indus (pas dans le sens électro) pour notre plus grand entendement. L’ album commence à cent à l’heure avec « turnover » et « the barriers ». Puis là c’est le « drame », mon drame, ça va être dur d’écouter autre chose après ça, »Windows shut », j’y reviendrai. Ou pas. « Remove, separate self » est plus classic L.A. mais on repart sur le titre éponyme de l’album aux riffs acérés, plus dans l’esprit indus et doté d’ un premier long solo bien traschy (si si !! c’est magique !! ). Il s’ en suit « Absence of light » pour faire danser les jeunes générations ( et votre serviteur quand elle n’ est pas atteinte de cruralgie aiguë) sur les dance-floors. On repart sur des choses sérieuses avec un pur bonheur de trash compilé avec un riff bien hard-core « the book of changes » (que du bohneur !!). « Self will run riot » laisse enfin à la basse son mot à dire, bien que les drums en profitent pour s’en donner à cœur joie. Un grand moment de crossover à l’ancienne.
Bon, j’avais dit que je ne décortiquerai pas les titres un à un (Il y en a 11…) donc je m ‘arête là. A vous de découvrir le reste en achetant le digipack ou bien la super box contenant un double vinyle (dont un titre supplémentaire), le CD et autre surprise.
Prong est capable de réunir plusieurs générations autour de sa musique, sans racoler.