Ce groupe suédois, classé dans la catégorie « rock théâtral – métal mélodique » a voulu repousser les limites de la musique. Il nous offre un album bien étudié et propre.
Chaque morceau a son univers et les musiciens ont bien donné. Il y a un vrai mélange de musique métal, gothique, symphonique, avec des sons de films noirs, mais la cohérence a manquée et cet album risque d’être catalogué comme commercial.
Depuis le début du premier morceau on est bien introduit dans leur univers mais assez vite on cherche la raison d’aimer plus.
Le 7ème morceau « Idolize » commence par du synthé assez « pop » puis enchaîne sur des riffs de guitare, ça porte à confusion, mais ça enchaîne encore sur autre chose et ca fini par bien fonctionner, donc ils ont bien un univers à eux.
La voix d’Angelica Rylin est très puissante, comparable à celle de Floor Jansen (After Forever) et Tarja Turunen (ex Nightwish), mais reste aussi linéaire et parfois maladroite.
Ce n’est qu’à la 6ème chanson qu’elle prend une autre direction, « Meant to Last Forever », une ballade.
Au 10ème morceau « Resurrection », la voix jongle entre des moments puissants et d’autres plus doux.
Les trois dernières chansons (« Waiting for the 27th », « Black September », « Phantom Pain ») s’enchaînent, on dirait que c’est à ce moment que les musiciens sont sur la même longueur d’onde, tant au niveau des lyrics, de la mélodie, de l’intensité des instruments…
Le prochain album sera sûrement mieux construit, ce groupe est bien entouré et sera bien conseillé par des amis proches comme Jesper Strömblad (In Flames) et Fredrik Akesson (Opeth).
By Athylia.