A l’écoute de « Break the Silence » on ne peut que se dire que la production est bonne. Foutument bonne oui ! Tout le monde est là. Un joli son de gratte, un son de basse bien rond, une batteuse propre comme un séant de vierge, un chant qui n’est pas sans rappeler un mélange de l’excellent Mordred, des géniaux President of the USA, des talentueux R.E.M., des divins Aerosmith… ( je dis « divins » parce que seul un dieu peut accoucher d’une Liv Tyler sans sourciller)… Bref un cocktail d’inspirations toutes excellentes. Sauf que, et j’entends vos sourcils froncer d’ici, j’ai une fâcheuse tendance à détester les compositions qui commencent et finissent par le même riff de guitare. C’est ainsi, à la genèse nous n’avons pas tous été faits de la même argile et que moi… bah ca me gonfle. Je reconnais volontiers que cette musique est entrainante, que les zicos sont en place (en studio ce serait malheureux qu’il en soit autrement) et que ces petites mélodies sont bien sympatoches. Néanmoins cela manque d’une franche originalité, rien ne nous fait décoller, rien n’est surprise, rien n’est empreint de sincérité, rien n’est audace… Le genre de musique qui passe chez Auchan et qui nous fait mouvoir notre popotin en poussant notre caddie. Qu’on me comprenne, je ne crache pas dans la soupe car ce disque n’en est pas, c’est même une excellente production, dont les compositions n’ont certes pas retenu mon intérêt. Un vieil ami me disait « si après l’écoute d’un album ou à la sortie d’un concert tu as retenu un riff c’est que la compo était bonne. » Désolé j’ai passé un agréable moment en votre compagnie mais j’ai déjà oublié votre prénom….
By professeur Schubert