Quand on m’a proposé de faire la chronique de ce CD, j’ai regardé la pochette et j’ai dit « oui » (avec sûrement beaucoup de i).
Oui, parce que cette dite pochette m’a tout de suite embarquée dans un univers proche des films de Robert Rodriguez voire même un peu de Rob Zombie (désert, voiture, gros gun et jolies courbes).
Mais, même si c’est elle qui fait pétiller nos yeux dans les rayons, on ne peut juger un livre à sa couverture et j’ai donc écouté THE RETURN TO PSYCHO CALIFORNIA de HOTEL DIABLO.
J’ai trouvé là un album de Hard Rock tout mignon. Une jolie voix mélodique mais sachant s’énerver et des compos douces et entraînantes.
Mais attention, entendons-nous bien : nous ne tombons pas là dans le monde sucré et coloré des Bisounours ou des connards de hippies.
Pied, main, tête,… Sur presque chaque morceau, un de nos membres bat la mesure. Le Hard Rock est bien ancré dans l’album, mais certains morceaux nous emportent au-delà en nous offrant de belles surprises.
Psycho California par exemple, m’a faite retomber dans ma jeunesse avec de faux airs de punk rock américain.
What you do to me, une jolie balade que les filles aimeront forcément fredonner et sur laquelle les dudes aimeront emballer.
Il y a même en bonus un clin d’œil à un groupe anglais. Un bel hommage sauce Hard mélodique que vous apprécierez sûrement tout autant que moi. Mais je vous laisse le plaisir de le découvrir, c’est pas bien de gâcher les surprises ; même si les doigts m’en brûlent.
Finalement, ce jeune groupe (formé en 2011) a su – pour son premier album – combiner les forces de ses quatre membres, collecter des histoires, de vraies histoires, pour en sortir 10 titres très intéressants dans leur lignée.
By Culotte.
