Date de sortie:
18 janvier 2013
Il y a des choses immuables en ce bas-monde : l’addiction du Président pour le Jack (bien qu’il lorgne en toute infidélité sur la bouteille de Mezcal que j’ai ramené du Mexique), le grand amour que me vouent tous les moustiques du monde, et les albums de Helloween.
Autant les deux premiers éléments cités ci-dessus sont peu dignes d’une chronique, autant un nouvel album d’Helloween, un peu plus.
J’ai découvert Helloween quand j’avais 15 ans, ma copine goth de l’époque écoutait I want Out en boucle, en rêvant de s’évader de sa chambre d’ado.
En écoutant le dernier album d’Helloween, Straight out of Hell, bam ! Retour 20 ans en arrière (ouais ça va, pas de commentaire sur mon âge canonique!) !
Straight out of Hell, qui se veut la suite du précédent album 7 Sinners, contient 13 titres. Une version limitée en comptera 2 de plus. La 7ème chanson se trouve être une balade, Hold me in your arms, assez poignante (ne vous fiez pas trop à ce qualificatif, j’ai parfois des accès de midinetteries un peu ridicules). Asshole, titre concernant un mec pas très sympa, n’est pas la chanson la plus intéressante de l’album, que ce soit pour les paroles ou musicalement. Pour le reste, c’est bien, très bien, ça donne envie de reprendre les paroles en chœur avec Andi Deris, même, et peut-être surtout, dans ses envolées vers les aigus les plus perçants !
Avec Straight out of Hell, Helloween nous a concocté un album selon la recette qui a fait son succès : des histoires de batailles, de tonnerre, d’ange qui veulent être Dieu, une batterie rapide, très rapide, une voix lyrique. Pas de surprise, c’est bien du Helloween, avec un son moins daté que mon cher I want out, quand même, c’est fini les années 80 !
Le genre d’album qui fait une bande-son parfaite dans le métro aux heures de pointe !
By The Kat