L’artiste Céline Kopp a exposé quelques-unes de ses photographies à la Cantada 2, et cela depuis le vendredi 19 novembre 2010. Une expo originale plein de Rock et surtout de Tatouages qui ne laisse pas indifférent. Le vernissage avait accueilli pour l’événement Culotte & The Nickers, Rock acoustique très mélancolique, qui nous on offert un concert très reposant et surtout intéressant. Pas mal de monde et de pinte pour une soirée fort réussie. A noté que la recette des ventes de produits portant la griffe de Céline, tel que des badges ou décapsuleurs porte clé (on sait jamais), iront tout droit aux sinistrés d’Haïti. C’est donc au moment du décrochage imminent, le 4 janvier 2011 de la bien nommée exposition « Art’d’Core » première édition (et là on dit bravo pour le nom) que nous prenons les stylos pour vous en parler brièvement. Cette dernière est donc composée de 12 photographies mettant en scène des amis de Miss Kopp. Du cadre urbain à la féerie bucolique, du comptoir de bar à la salle de bains, d’une plage de Tenerife au salon de tatouages, tout est terrain de jeu pour l’artiste. Elle nous présente une sélection de clichés originaux et hauts en couleurs.
Il faut avouer que l’ambiance cave voûtée dela Cantada s’y prête énormément et les deux salles la composant accompagnent très bien le badaud dans sa visite. Les cadres y ont trouvé leurs places et se détachent sans effort de leur support. Attirant ainsi les regards, déplaçant les têtes, faisant s’ouvrir en grand les yeux. Il ne s’agit pas uniquement de photographie. Au delà du lieu et de la mise en scène il se dégage véritablement de chaque cliché une énergie propre aux tatouages et à celui qui les porte. A tel point qu’il semble « normal » de les voir dans tel ou tel contexte. Ça serait sans oublier tout le travail de l’artiste, tant sur la préparation que sur la mise en œuvre, jusqu’au résultat final. Une simplicité apparente, la vision de l’artiste débarrassée de contraintes et des parasites. Bref Il suffit de regarder pour comprendre (ou pas). Pour parler de la soirée de décrochage, du 4 janvier, dans sa globalité, celle-ci a était marquée par le spectacle de Bulldozer alias Pascal Tourain (qui a lieu tous les mardi soir).
Sur l’affiche dessiné par le cultissime Vuillemin (qui est au passage extrêmement représentatif) il est écrit « Bulldozer ne fait pas dans la dentelle », promesse tenue. Ce dernier nous a pondu un One Man Show sans prétention mais qui est à la fois très drôle et très abouti. Abordant des thèmes sérieux tel que le sexe et la politique ou alors des imitations ou des jeux de mots compléments décalés, ce géant au grand cœur (comme David Douillet mais avec un peu plus d’encre sous la peau) nous tient en haleine pendant prés de 1h20 au rythme de ses sketches sortant complément de la rengaine habituelle offerte par les humoristes de grandes renommés. L’Homme tatoué respire la générosité à travers toute cette provocation adroitement bien tournée, merci Monsieur ! Pour conclure sur cette expo’, ce décrochage signe le début d’une série « Art’d’Core » qu’il va falloir suivre. Ne serait-ce que pour se plonger encore et encore dans les atmosphères folles inventées par l’artiste, alors à bientôt.
By Djé et Chris.