Dimanche soir, il est 20h quand j’arrive au Divan du Monde. Les portes sont ouvertes depuis 18h30, et j’ai raté le premier groupe, Cytota…
Je rentre donc dans la salle durant la seconde chanson de Cold Rain et là, surprise, le Divan du Monde est plein à craquer ! Je m’y faufile tant bien que mal pour me trouver une place. Les gens sont chauds bouillants et sautent partout ; même les fans qui ont trouvé refuge à l’étage sautillent et chantent à tue-tête. La température est tropicale, c’est avec mon maillot de bain que j’aurais dû venir et non avec mon écharpe ! Rapide coup d’œil à l’audience, ce n’est pas ce soir qu’ils feront leur chiffre en bières, le public est très jeune (ce qui ne retire en rien leur implication à foutre un joyeux bordel durant les 3h30 de concert).
Nous aurons à peine une demi-heure pour découvrir Cold Rain. Cold Rain, groupe de rock japonais avec une patate d’enfer. Néanmoins, 30 minutes de show, c’est amplement suffisant vu comme ils courent et sautent dans tous les sens ! Se donner autant plus longtemps aurait été du suicide ! Le public est heureux et reprend en chœur les refrains.
Ils finissent leur set sur « The War is On » qui lancera le premier « Wall of Death » de la soirée.
- The Revelation
- Evolve
- Die Tomorrow
- Voiceless
- Aware and Awake
- No Escape
- The War is On
Le 3ème groupe de la soirée n’est pas du Japon mais de Grande Bretagne, il s’agit de Silent Screams, un groupe metal hardcore qui existe depuis 2007, bien bourrin, qui n’a rien à voir avec l’univers de Crossfaith (mais j’aime assez lorsque les voix se complètent entre les voix aiguës et graves). Ils ordonneront un « circle pit » dès la deuxième chanson, qui ne rencontrera qu’un succès moyen. Mais les 5 membres du groupes ne se laisseront pas abattre et continuerons à balancer leur son brut de décoffrage. Contrairement à Cold Rain, le public se fait plus calme et discret. Malgré tout, il est indéniable que Silent Screams à tout de même conquit son public qui reste « chaud bouillant » pour la tête d’affiche.
(Je n’ai pas réussi à vous dénicher la setlist pour ce groupe)
Place à la tête d’affiche. Avant l’entrée du groupe sur scène, nous aurons le droit à une intro électro qui durera pas loin de 15 minutes : est-ce prévu comme ça ou y-a-t-il eu un problème technique ? Je ne saurais vous le dire mais j’ai trouvé ça interminable !
Suite au prélude le plus long du monde donc, c’est un groupe survolté que je vois arriver sur scène ! Pour ouvrir le bal, ils ont choisi « We are the future ». La foule est galvanisée, le groupe dégage une énergie de malade mentale, ce qui fait prendre encore quelques degrés supplémentaires au Divan des Tropiques (je l’ai rebaptisé pour l’occasion). Le groupe est à 100 à l’heure, pas le temps pour du pinaillage et dès le début de la seconde chanson « Hounds Of the Apocalypse », le chanteur, Koie Kenta, va demander de lancer un wall of death ce qu’évidemment le public fera sans se poser de questions. C’est ensuite au tour du chanteur/clavier de se jeter dans le public pour nous gratifier d’un magnifique slam.
Les « Prodigy » japonais nous offre une prestation de haut niveau, pas une seconde pour souffler, la mise en scène est parfaite, impossible pour le public de se reposer ne serait-ce qu’un instant ! Pour lancer la chanson « Jägerbomb », nous aurons le droit à des culs sec de Jagermeister (sans oublier la distribution intempestive de Jack Daniel durant tout le concert ! A votre santé !).
Tout s’enchaine et il est déjà l’heure du rappel. Ils reviennent pour nous offrir un solo batterie/clavier et continuent avec « Monolith », suivi de la reprise de Prodigy « Omen », ce qui confirme le petit surnom cité plus haut. Enfin, ils tireront leur révérence sur « Leviathan ».
Je ressors du concert aveugle car les lumières étaient vraiment violentes durant le concert de Crossfaith. Un petit bémol, malgré une prestation quasi zéro défaut : le manque de complicité entre les membres du groupe. Pour ma part, je n’ai constaté qu’un minimum d’interactions. Est-ce culturel ? Plus que probable ! Mais franchement, j’ai passé un excellent moment et c’est ravie que je ressors du Divan des Tropiques.
- We Are the Future
- Hounds Of The Apocalypse
- The Evolution
- Countdown to Hell
- Jägerbomb
- Scarlett
- Photosphere
- Madness
- Eclipse
- DJ & Drum Solo
- Monolith
- Omen (The Prodigy cover)
- Leviathan
