Groupe: SANCTUARY
Album: The Year the Sun Died
Date de sortie: 06/10/2014
Note: 17/20
Eh oui ! 25 ans après « Into the Mirror Back », Sanctuary reprend du service… Warrel Dane a réuni ses complices de toujours, Lenny Rutledge et Jim Sheppard, pour nous pondre le digne successeur des premiers albums mythiques du groupe de Seattle.
Il est loin le temps Santuary se faisait produire par Dave Mustaine… Depuis, ils ont continué avec Nevermore, Warrel a combattu ses démons et gagné… Ils reviennent maintenant en force avec « The Year the Sun Died ».
12 titres dont une reprise des Doors, « Waiting for the Sun ». L’opus commence d’entrée avec un « Arise and purify » qui donne le ton de l’ensemble de ce chef d’œuvre, n’ayons pas peur des mots ! Du thrash, des passages plus mélodiques, la voix qui s’envole… un peu comme si ces 25 ans n’avaient jamais existés. « Let the serpent follow me », « Exitium », … autant de titres qui n’ont rien à envier à leur prédécesseurs. Les musiciens sont au top de leur forme, les guitares s’envolent, la voix de Warrel montre l’étendue de sa gamme, du thrashisant « Frozen » au plus mélodique « I am low ». Puis l’auditeur peut reprendre son souffle avec le magistral « One final day (sworn to believe) » avant de repartir sur un « The World is wired » qui nous en met plein les oreilles et ceci jusqu’à la fin.
La parenthèse Nevermore (bon d’accord, une grande parenthèse) leur a apporté l’expérience et la maturité qu’ils avaient commencées à acquérir avec Sanctuary pour nous offrir ce troisième album. Produit par Zeuss (Hatebreed, Whitechapel), je ne trouve aucun défaut : bonne production, la pochette est de plus bien sympathique et plutôt belle.
A tous les anciens, n’hésitez pas et foncez sur ce troisième album du groupe! Et pour ceux, plus jeunes, qui ne connaissent que Nevermore… même conseil !