C’est après un après-midi fort agréable sur le tournage d’«Une Dose 2 Metal », en compagnie de Skidrow et Saxon, que je me dirige vers le Bataclan pour les voir maintenant sur scène.
J’arrive à 20h, trop tard pour le groupe Halcyon Way qui aura la lourde tâche d’ouvrir les hostilités, mais à temps pour le début de Skid Row. Le Bataclan est bondé ! Je me faufile et me trouve une place pour les trois prochaines heures à venir.
C’est à 20H05 pétantes que Skid Row fait son apparition sur scène et nous assène du fameux « Slave to the Grind » tiré de l’album « Skid Row ». Nous aurons droit à un show de 50 minutes durant lesquelles nous pourrons entendre en majorité des tubes du 1er album du groupe (intitulé « Skid Row » sorti en 1989) comme « Piece of Me », « Big Guns », « 18 & Life » et le mythique « Youth Gone Wild ». Autant vous dire que nous assistons à un karaoké géant puisque le groupe nous ressort ses plus grands titres qui ont fait la gloire de Skid Row. Actuellement en tournée avec Saxon pour la promo de leurs EP « Rise of the Damnation Arm United World Rebellion Chapter 2 », le groupe nous offrira « We are the Damned » qui sera l’unique chanson représentative de ce nouvel EP. Il y aura aussi « Let’s Go » de l’EP sorti l’année dernière intitulé « United World Rebellion chapter 1 ».
50 minutes je dois avouer que c’est très court, le choix de setlist doit donc être stratégique mais soulignons quand même que malgré le fait que le groupe essaie clairement de se refaire une image et revenir sur le devant de la scène, autant eux que le public restent accrochés à l’ancien Skid Row de l’époque de Sebastian Bach avec pas moins de sept chansons de la vieille époque sur les dix qui ont été jouées lors de ce concert. Or, si Johnny Sollinger est un personnage très agréable qui donne beaucoup sur scène, sa voix n’est pas adaptée aux chansons composées avant son arrivée dans le groupe. Malgré tout, il y met tellement de volonté qu’on lui pardonne certaines approximations. Mon seul grand regret dans les concerts de Skid Row, c’est le fait qu’ils ne jouent plus la ballade au clip le plus kitchissime de tous les temps, j’ai nommé « I Remember You ».
Dans l’ensemble, ce fut un très bon moment. Il est toujours agréable d’avoir Skid Row à la maison. Maintenant place aux Patrons.
Saxon, c’est une vingtaine d’albums, 9 albums live, 13 best of 9 DVDs mais c’est surtout 35 ans de carrière et les tauliers du Heavy Metal. Nous les avons donc retrouvés au Bataclan pour la sortie de « Warriors of the Road, The Saxon Chronicles Part II ».
Un régal de 20 chansons pour un show irréprochable de presque deux heures et, si ça ne tenait qu’à moi, ce report se résumerait à seulement quelques mots : grand groupe, du méga lourd, énorme, il fallait venir! Mais je vais tenter de développer un peu plus.
C’est suite à l’intro de « It’s a long way to the top » d’ACDC que le groupe fait son entrée sur scène pour entamer le concert avec « Motorcycle Man », tiré du 2nd album de Saxon « Wheel of Steel » sorti en 1980. Ce ne sera pas la seule chanson de cet album reprise durant le concert : nous aurons aussi droit à « Suzie Hold On » et « 747 Stranger in the Night » ainsi que « Wheel of Steel » lors du rappel.
D’ailleurs la chanson « Wheel of Steel » ne sera pas l’unique chanson éponyme puisque le groupe nous gratifiera non pas d’un, non pas de deux mais de pas moins de neuf chansons éponymes avec « Sacrifice », « Power and the Glory », « Solid Ball of Rock », « Lionheart », « Strong arm of the Law », « Forever Free », comme cité précédemment « Wheel of Steel » et « Crusader » suivi du merveilleux « Princess of the Night » (je sais, ce n’est pas le nom d‘un album mais je ne peux pas ne pas citer ma chanson préférée du groupe !) et enfin « Denim and Leather » qui clôturera le concert.
En résumé, la moitié du concert nous a permis de réécouter les plus grands tubes des cinq premières années de Saxon, avec une grosse mise en avant des albums « Wheel of Steel » et « Strong Arm of the Law » et, pour l’autre moitié, ils nous ont régalés avec de nombreux autres tubes qui représentent un beau panel de l’histoire du groupe.
Une magnifique prestation menée d’une main de maître par le grand Biff Byford. Niveau ambiance, à l’image du groupe, le public a été présent et n’a rien lâché durant ce show. Un fan offrira même un drapeau français au début du concert, floqué du nom du groupe que Biff accrochera fièrement à la batterie de Nigel Glocker.
Les 35 ans de carrière n’ont apparemment eu aucune incidence sur l’énergie transmise par le groupe qui, selon Biff, devrait revenir d’ici l’année prochaine pour une autre petite visite. En tout cas, Messieurs, je n’ai qu’une chose à dire : MERCI !