HOT on the rocks!

Cavalera Conspiracy – Pandemonium

mercredi/17/12/2014
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Groupe: Cavalera Conspiracy

Album: Pandemonium

Date de sortie: 31/10/2014

Note: 12/20

 

Hey l’ami, t’as commandé des call-girls et un yacht de 48 mètres à Papa Noël mais tu crains qu’il n’y ait pas assez de place sous ton sapin pour caser tout ça ? Alors réjouis-toi car les lutins de CAVALERA CONSPIRACY débarquent avec un nouvel album au doux nom de « Pandemonium » ! Le rapport ? Aucun ! Mais au moins ça rentre sous un sapin…

Mais attention, je t’entends d’ici couiner que Max et Igor c’est plus ce que c’était, et que Sepultura c’était quand même mieux, et que Soulfly c’était moins bien, et que CAVALERA CONSPIRACY c’est du « tout ça » mélangé et réchauffé… (ouais j’adore énumérer des trucs en mettant « et que » devant, y en a c’est le Sudoku, moi c’est ça). Bah décortiquons un peu ce Pandemonium pour voir ce qu’on trouve dedans :

Déjà le premier titre annonce une couleur assez inhabituelle chez les Brésiliens : on est sur une ambiance très hybride, un peu électronique, la voix de max est noyée d’effets très (très, très) spéciaux. Les guitares ne sont pas très faciles à distinguer, ce qui rend la mixture assez difficile à avaler en ouverture…

S’ensuit un enchainement de 12 titres dont la principale particularité est de vachement ressembler à du Sepultura mélangé à du Soulfly. Les plus curieux d’entre vous, jolies têtes blondes, se rendront compte qu’outre avoir une caisse claire surmixée, et un motif de « pouta-pouta-pouta » littéralement copié-collé d’un morceau à l’autre, cet album offre également la particularité de contenir une voix de Max en permanence accompagnée d’un « Delay » archi abusé et une « reverb Hall » omniprésente. A réserver donc à l’usage des fans de SEPULTURA-RA-RA-RA ou de SOULFLY-FLY-FLY…

Vous l’aurez compris : pas l’album du siècle coté CAVALERA CONSPIRACY. Car outre la production très surprenante (et je mâche mes mots), les compositions ne sont pas d’une originalité épatante. On y retrouve en gros ce qu’on est venu y chercher, sauf un sentiment d’agréable surprise.

Ne crachons pas forcément dans la soupe non plus, je me suis surpris à headbanger bêtement au moment-même où je tapais le mot « headbanger » dans cette phrase : c’est rythmé, on sent bien la patte des deux frangins, et j’ai eu un petit faible pour « Not Losing the Edge » qui m’a donné envie de m’enfiler un verre complet de Volvic des Highlands…

Avant tout un affaire de goût donc, pour fans du genre…

12/20 : peut mieux faire…

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