L’époque où l’on devait faire des kilomètres pour aller voir Steel Panther est bel est bien révolue! (Je garde un souvenir ému d’une date à Cologne pour la tournée « Feel The Steel » où le show avait été quelque peu sulfureux, à se faire censurer un live report !). En effet le chemin parcouru par les Américains les mène aujourd’hui dans une salle mythique parisienne: l’Olympia. A surfer sur la vague du bon goût, on aurait pu légitimement se demander si le public allait suivre ou n’allait pas s’essouffler pour leur nouvel album « All You Can Eat ». Eh bien non! L’Olympia est quasiment sold-out ce soir.
Ce sont les Like A Storm qui ouvrent la soirée. Malheureusement retenue au travail, je n’ai pu apprécier que quelques notes de didjeridoo, rapport à leurs origines néo-zélandaise j’imagine. Suivent les Black Veil Brides: le set est un peu lisse et les Américains ne sont pas aidés par le son. La date du lendemain sera annulée pour cause de maladie, expliquant peut être le manque de punch ce soir.
La fosse est déjà très compacte lorsque «The Hellion» annonce l’arrivée de Steel Panther sur scène. L’ambiance est dingue, l’Olympia vibre littéralement! Mickael Starr sait tenir le public dès la première seconde et le set démarre les titres «Pussywhipped» et «Party Like Tomorrow Is the end of the world», tirés du tout dernier album : c’est exactement ce qu’il va se passer ce soir!
Le jeu de scène des joyeux drilles est bien rodé (et toujours en finesse, Mickael Starrr mimant une «accolade» derrière Satchel). Puis enfin le premier «Fuck Fuck Yeah» de la soirée et le premier «Montrez vos nichons», ce que quelques demoiselles s’empressent de faire pour le plus grand bonheur de la fosse. Après un classique «j’aime la chatte», Satchel nous raconte sa visite au Louvre. En effet, il y a eu pas mal de blabla ce soir, chacun faisant son «one man show» tour à tour.
Retour aux sources ensuite avec le mythique «Fat Girl» extrait de «Fell the Steel», «Tomorrow Night», «The Shocker». «Gloryhole» et «17 Girls in a Row» qui rassemblent un bouquet de jeunes filles topless, faisant monter le baromètre encore plus haut! Une tradition maintenant, immanquable.
Après «If I Was the King», Satchel entame un solo et parcourt la scène de droite à gauche. Quel guitariste! D’ailleurs, il est évident que ce groupe tient la distance avec ce concept en grande partie parodique car ce sont tous des musiciens excellents. Stix nous offre même un petit interlude piano.
Mickael Starr s’en prend de nouveau à Kanye West (comme dans la vidéo qui avait fait le buzz dernièrement sur Internet) dans un charmant éloge acoustique. Tel David Lee Roth, il file changer de costume pour enchaîner sur les romantiques «Weenie Ride» et «Stripper Girl», ce qui poussera une délicieuse demoiselle à monter ensuite sur scène pour accompagner le groupe sur «Asian Hooker».
Le set se clos sur «Death to all But Metal» qui finit d’enflammer l’Olympia. On en reprendrait bien un petit peu! Heureusement, voilà le rappel «Community Property» et «Party all Day Fuck All Night». La salle se remplit de confettis, un vrai show à l’américaine je vous dis!
En résumé un set très pro, 1h45 de bonheur.
Pussywhipped
Party Like Tomorrow Is the End of the World
Fat Girl (Thar She Blows)
Tomorrow Night
The Shocker
Hair Solo
(Lexxi Foxx)
17 Girls in a Row
Gloryhole
If I Was the King
Guitar Solo
(Satchel)
Ten Strikes You’re Out
Acoustique
Kanye West
Weenie Ride
Stripper Girl
Why Can’t You Trust Me
Girl From Oklahoma
Asian Hooker
Eyes of a Panther
Death to All but Metal
Rappel
Community Property
Party All Day (Fuck All Night)
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