C’est lors de leur premier passage en France à l’Enorme TV pour la sortie de leur premier album, “New Age of Old Ways”, que nous avons pu rencontrer Andrew Matthews (guitare) et Jamie Nash (bass) du jeune groupe londonien Stoneghost.
ANR : « New Age of Old Ways » est votre premier album, pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
SG: Nous venons de Londres, plus exactement du Eastside, qui est juste à côté du Centre de Londres. Le groupe a changé de formule plusieurs fois durant ces dernières années. Quand j’ai commencé à chanter à 16 ans, nous étions des ados metalleux typiques. Nous faisions le plus de bruit possible (plus de bruit que du bon son d’ailleurs…). Après, des musiciens sont venus, sont partis… et maintenant il y a Jamie, Cris Jason et moi. Pendant plusieurs années, nous nous sommes appelés « Snakebite ». Puis, il y a quelques temps, alors que nous écrivions cet album, nous avons décidé que ce nom ne correspondait plus à ce que nous jouions et avons changé le nom du groupe. C’était très excitant car ça a changé la direction de l’écriture de l’album et son enregistrement. Nous savions exactement ce que nous voulions et avons donc choisi Stoneghost.
ANR : Quels sont vos inspirations pour cet album ?
SG: C’est un mélange de plusieurs choses. Jason est très old school, il suit son inspiration, son imagination, il n’a aucune limite. Par exemple, la première chanson qu’il a écrite était pour sa fille. Deux chansons plus tard, c’est une chanson sur des gobelins (il adore les histoires de gobelins, de science-fiction, ce genre de choses…). Et encore deux chansons plus tard, le sujet était la musique, comment faire de la musique dans la vie réelle.
ANR : Qui compose dans le groupe et comment ?
SG: Un peu tout le monde. On travaille tous, on apporte nos idées, on voit ce qu’on aime ou pas, ce qu’on doit changer puis on finalise tous ensemble. Le process est très spontané. On garde les meilleures chansons puis on joue les autres pour faire les modifications.
ANR : Actuellement, comment se passe la scène musicale en Angleterre ? Est-ce facile de faire du metal ?
SG: Oui et non. Comme un peu partout je pense. Malgré tout, il y a un bon public en Angleterre, beaucoup de festivals. Trouver du metal est assez facile ici. Après le plus dur, bien sûr, est de se faire remarquer. Nous avons plein de groupes qui font du heavy metal.
ANR : J’ai lu beaucoup de chroniques qui vous comparaient à Pantera : comment le ressentez-vous ?
SG: Oui (rires), en effet, on peut dire que les guitares sont très très inspirées par Pantera… Jason aime beaucoup P. Anselmo. C’est vrai que nous avons intégré pas mal d’éléments de ce groupe et même Down au début. Un peu moins maintenant. Quand nous avons commencé, nous étions dans le trip de la musique forte. Et encore aujourd’hui! C’est vrai que par le passé, on nous a beaucoup comparés à Pantera mais ce n’est pas comme si on n’aimait pas ce groupe donc cela ne nous dérange pas.
ANR : Et vous n’en êtes pas fatigués?
SG: Non, pas du tout. La comparaison pourrait être pire!
ANR : Vous avez des dates en Angleterre pour l’instant, avez-vous prévu le reste de l’Europe ?
SG: Pour l’instant, nous avons juste réservé quelques dates dans notre pays mais nous attendons avec impatience de pouvoir parcourir le reste de l’Europe.
ANR : Un dernier mot pour l’interview ?
SG: Nous avons beaucoup apprécié être ici en France car c’est une nouvelle étape pour nous. On espère revenir vous voir bientôt. Merci!
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