Tracer
El Pistolero
Sortie : 29 avril 2013
Ma première impression à l’écoute de cet album ? Que certains de ses titres seraient parfaits en bande originale de western, d’un film de Tarantino ou de son compère Robert Rodriguez. Étonnant d’ailleurs que des gars originaires d’Adélaïde, Australie maîtrisent aussi bien des ambiances américaines !
L’album El Pistolero, produit par Kevin Shirley (Led Zeppelin, Iron Maiden, Slayer, Silverchair, Cold Chisel) est très riche. Tracer a beau être un groupe de stoner, il ne se limite pas à cette étiquette. En entendant la voix de Michael Brown, un des deux frères ayant fondé Tracer, il est difficile de ne pas penser à Chris Cornell, époque Audioslave.
Plusieurs titres affichent une certaine parenté avec les productions de Queens of the Stone Age (particulièrement Dirty Little Secret). Ballad of the Pistolero avec sa guitare d’inspiration flamenca, ralentit le rythme pour moins d’une minute puis Santa Cecilia nous rebalance dans une ambiance grungy énervée.
Les derniers titres de l’album sont les plus intéressants : chacun est enrichi de diverses touches, chacun possède une couleur distincte. Hang Man penche vers l’Orient, There’s a man est plus dansant (autant que le métal puisse être dansant, on est d’accord).
Until the war is won te plonge dans un désert brûlant, pleins de serpents à sonnettes et de règlement de comptes.
El Pistolero se conclut avec Now I Ride, assez bon résumé de ce qui s’est joué tout au long de l’album.
Si j’étais vous, j’irais jeter une oreille dès que possible du côté de Tracer !