ANR : Vous sortez votre troisième album, avez-vous déjà eu des retours ?
Incry : Nous avons eu quelque chroniques qui sont plutôt bonnes, des 4/5 ou 8/10, on dirait que l’on n’a pas trop de souci à se faire, ça passe assez bien.
ANR : 3 an entre les deux albums, comment s’est passé la composition et l’enregistrement de l’album ?
Incry : Différemment des deux premiers albums, avant le groupe se réunissait, à l’ancienne quoi. La pour le troisième, on a composé les morceaux avant même de les avoir joués. On a enregistré sur ordinateur, en mettant un sample de batterie, Kourros a posé son chant, on a mis guitare et basse, ça nous a permis d’avoir une idée du produit final. Une fois que tout était enregistré on le a joué tous ensemble, on a modifié quelques trucs et voilà, c’était fait.
ANR : Que souhaitez-vous faire ressortir avec vos textes ?
Incry : Au niveau des paroles, ça parle de l’humain dans sa globalité. On dresse des constats et on alarme sur ce qu’il se passe dans le monde.
ANR : malgré que vous restiez dans le même registre musical, on a l’impression que cet album est plus violent, surtout au niveau du chant. Qu’est-ce qui vous a fait changer ?
Incry : En fait à chaque fois qu’Incry a composé un album, c’était dans le but d’envoyer le boulard, de créer un album bien pêchu. La pour pandore il y a eu une dynamique, peut être avec mon arrivée dans le groupe qui à apporter certaines choses, comme certaine choses comme, par exemple des riffs de guitare que j’avais en tête. Je pense que l’on a gagné en maturité sur cet album. C’est surement du à cela qu’il est un peu plus bourrin que le autres.
ANR : Comment t’es-tu incrusté dans le groupe ?
Incry : On m’a contacté sur un site d’annonce, ils m’ont donné rendez-vous, ça c’est super bien passé, j’ai passé une audition puis deux jours après j’ai su que j’étais pris et l’aventure a commencé. On ne se connaissait pas, on m’a donné des morceaux à apprendre et ça a collé.
ANR : Vous avez écrit le morceau « Mondes virtuels » en collaboration avec Laurent Karila, comment vous êtes-vous rencontrés ?
Incry : Laurent est une personne que l’on voit un peu partout en concert, on voit souvent sa tête, on le reconnait facilement. Il s’était lié d’amitié avec notre manager, on l’a rencontré humainement avant de parler musique. Il a aimé In Cry, il avait envie, comme pour Satan Joker, d’écrire pour In Cry. Il a donc envoyé un texte à Kourros, qui l’a légèrement modifié pour l’adapter et voilà, ça s’est fait comme ça.
ANR : Vous avez déjà deux clips pour l’album, Mondes virtuels et cannibales, qu’est-ce qui vous a porté sur ces titres plutôt que d’autres ?
In Cry : C’est un phénomène d’actualité en fait, tout le monde est touché par un monde virtuel via les nouvelles technologies, même nous, nous passons notre vie sur facebook pour exemple, c’est donc un constat. Pour cannibale c’est un peu différent, on parle de l’être humain dans toutes les époques, tu vois un romain, une reine, un homme de Cro-Magnon et pas forcément de façon chronologique. On a voulu dresser un portrait de l’humain, que l’on place souvent en haut de l’échelle mais qui, en fait, reste un animal. Si ta survie en dépend, tu iras surement butter ton pote, donc voilà, c’est le côté animal qui ressort….
ANR : Au niveau de la pochette, c’est une boite dessus mais quand on parle de Pandore, ce n’est pas ce type de boite que l’on imagine, comment en êtes-vous venus à cette idée ?
In Cry : Pour la conception de la pochette nous avions lancé un concours et Fabrice Trovato et Skull Art ont retenu notre attention. On a donc voulu pousser la conception de la pochette avec eux, on lui a donné les idées : apocalypse, Pandore, aussi les paroles, l’album et à partir de ça il s’en ai inspiré, et ça a donné ça, que nous avons tout de suite validé.
ANR : Des dates de prévues ?
In Cry : On va se poser en 2016 pour vous préparer un show en fait.
