Savez quoi ? Ca faisait un bail que je n’avais pas écouté une galette de PAPA ROACH ! Sans déconner je crois que je m’étais arrêté à « INFEST » en 2000. Ceci dit, n’étant pas super afficionado du rock-metal californien, j’avais quand même vachement accroché cet album ! Je me rappelle même de Jacoby SHADDIX faisant s’écarter le public du Zenith pour que je puisse ramasser ma montre qui avait volé dans un pogo endiablé (Véridique ! sympa le mec quand même !).
Alors quand on me demande si je veux me fader la chronique de leur dernier album, c’est avec une joie presque adolescente que je me rue sur l’occaz ! Et me voici donc en train de faire péter les watts dans le bureau, bière à la main, clope au bec et montant le son jusqu’à ce que le chat, qui ronflait étalé sur la table à repasser, soit collé au plafond, le poil hérissé.
Et puis bah… bah l’ambiance est vite retombée. Une intro électro assez basique et ma foi fort peu originale, un premier titre plutôt sympa mais pas extravagant, et s’ensuit alors un enchaînement de titres sans âme particulière. PAPA ROACH nous livre ici un album tout à fait soigné sur la forme mais le fond me semble manquer cruellement. La voix de Jacoby est moins hargneuse qu’elle ne le fut, bien qu’encore efficace, et si le son de l’ensemble des instruments est vraiment bon, les compositions sont un peu toutes les mêmes. Seule chose qui ponctue (assez mal, je dois avouer) le tout : l’intervention de nappes de synthé et de mix electro/classique. Des effets presque copiés/collés des albums les moins chatoyants de Linkin Park, et une certaine mollesse dans la prestation globale.
Si THE CONNECTION n’est pas un « mauvais » album, il n’est en revanche pas le plus bel ouvrage de PAPA ROACH. Il est long, manque cruellement de points d’orgue, et on s’ennuie vite…
Toutefois et histoire de ne pas verser dans la condamnation pure et simple, il a le mérite d’être joliment produit et d’une qualité sonore au moins aussi efficace voire supérieure à l’excellent INFEST.
J’attends de voir ces compositions en Live, car la prestation CD manque cruellement de relief à mon goût !
7/10, pour l’encre et l’écriture soignée.
By Professeur Schubert