HOT on the rocks!

Interview avec Akonit d’Artweg!

vendredi/01/04/2016
1 019 Views

Art’N Roll : Pour commencer, peux-tu nous présenter Artweg ?

Akonit : Tout d’abord, nous sommes 5 dans le groupe, on fait de la musique depuis 10 ans et il faut savoir que lorsque le batteur a commencé avec nous, il ne savait même pas jouer de la batterie.

On a tous évolué au fil des années et surtout nous avons réussi à définir notre style qui n’en est pas, on est pas forcément pour se faire mettre dans une case, pour nous on fait de tout, du metal, du hardcore, du punk ou voir même du hip hop, car on a tous des influences musicales différentes.

Après, pour les paroles, notre but c’est de dénoncer ce qui nous dérange mais sans tomber dans les clichés « tu fumes un bédo dans ta cage d’escalier et t’es vénère ».
ANR: J’ai cru lire quelque part que Drunk’N High vous l’aviez fait tous seuls comme des grands, est-ce vrai?

A: Pour cet album, non, mais pour le futur c’est possible! Je vois où tu l’as lu car je suis aussi tombé dessus il y a pas longtemps.

Justement on s’équipe pour pouvoir le faire mais c’est un sacré investissement du coup ça prend du temps.

Pour celui-ci c’est Julien Delsol qui l’a enregistré, mixé et masterisé, c’est le chanteur de 91 Allstars, on est super contents de son boulot.

Mais de tout faire nous-même est un vrai projet pour l’avenir.
ANR: Vous avez rejoint le label « Juste une trace », peux-tu nous parler de cette collaboration?

A: C’est eux qui nous ont contactés, ils ont présentés ce qu’ils envisageaient faire pour le groupe et ça c’est fait comme ça.

Après je ne m’occupe pas du tout de ça mais je pense que c’est notre bassiste Vlad qui a dû dans un premier temps les démarcher et ils sont revenus vers nous.

En plus ce qui est cool c’est qu’ils sont franco-canadiens donc on espère que cela va nous ouvrir des portes et peut être nous donner la possibilité de jouer la bas.

 

ANR : J’ai lu qu’à la base l’album devait s’appeler « Break The Wall Down », pourquoi ce changement ?

A: Pour faire simple, le mot Wall était déjà pris et en plus ils avaient fait plus courts au niveau du titre (référence aux Pink Floyd). Rire

Ensuite pour certaines personnes dans le groupe ça ne parlait pas forcément et il faut savoir que chez nous dès que quelque chose nous prend la tête on le vire et comme ça commençait à être le cas, on a décidé de changer.

Et voilà comment nous en sommes arrivés à « Drunk’N High » qui est un titre qui reprend tout l’univers d’Artweg mais aussi notre façon de penser.

En plus on avait déjà tourné le clip donc ça facilitait les choses sur bien des points.

 

ANR : C’est votre second album, il s’est passé un certain nombre d’années entre les deux albums, comment ce laps de temps a-t-il fait évoluer le groupe ?

A: En effet, on a pris pas mal de temps entre les deux albums mais c’est normal, il fallait que les mecs apprennent à jouer correctement et moi à chanter avec eux ça a donc pris 6 ans, rire.

Ensuite, le groupe a évolué puisque nous avons changé de bassiste en 2012, quand l’ancien est parti on s’est posé la question de qui allait pouvoir le remplacer car je dois dire que ce groupe est composé de sacrées têtes de cons, on a tous de très forts caractères. Et un jour nous sommes tombés sur Vlad’ un mec beaucoup plus sage que nous, du moins en apparence car dans sa tête il est totalement déglingué. Musicalement son son de basse a vraiment fait évoluer la musique d’Artweg car entre le premier et le second album tu entends bien la différence, maintenant tu entends qu’il y a une basse sur les morceaux et pour être honnête on n’aurait pas eu ce changement sur « Drunk’N High » je crois que l’album n’aurait pas eu cette gueule, son arrivée est un gros plus pour nous.

Au-delà de la musique, il s’implique beaucoup, il n’hésite pas à prendre le téléphone pour parler du groupe donc c’est cool d’avoir quelqu’un d’investi et qui a envie de faire avancer les choses.

 

ANR : Vos chansons sont en anglais et en français, à quel moment vous choisissez plutôt l’anglais que le français et inversement ?

A: La base c’est que quand tu ne sais pas parler en anglais, tu parles en français, et c’est mon cas ! Pour cet album je me suis entraîné et j’arrive à un peu plus à chanter en anglais, d’ailleurs j’arrive presque à comprendre ce que je chante, c’est une sacrée évolution.

Mais nous sommes un groupe français donc je trouve ça important de chanter dans notre langue, on a trop de groupes français qui ne chantent qu’en anglais et je trouve ça dommage.

Donc pour ma part je chanterais toujours en français et pour Mugen je pense qu’il a pris l’habitude de chanter en anglais donc ça risque de rester comme ça.

 

ANR : Quand tu composes, as-tu des messages à faire passer ou des sujets que tu aimes aborder plus que d’autres ?

A: On parle de la tristesse de ce monde, même si on aimerait l’égayer un peu. On en a aussi marre de voir qu’encore aujourd’hui il y a des injustices. Même si ça nous détruit on garde espoir c’est pour cela que même lorsque l’on dénonce on essaie d’introduire une touche de positif dans nos textes.

 

ANR : Parlons du clip « Drunk’N High », on a l’impression que vous avez posé des Go Pro dans chaque coins du bar et que vous avez laissé la soirée se passer ?

A: Ça aurait pu être ça …… et pour te dire la vérité, c’est quasiment ça ! Rire

On a fait un scénario entre notre local et le Holly Hoster pour tourner sur deux jours et on s’est retrouvés à être bourrés 48h non-stop. Sur le clip on est vraiment déchirés ce n’est pas que du cinéma.

ANR : Des dates à venir ?

A: On est en première partie de The Exploited le 11 mai à La Flèche d’Or et d’autres dates à venir courant mai. On aimerait bien refaire une tournée européenne aussi.

Pour vous tenir informé de toute manière il y a notre nouveau site ou l’on met toutes les infos au fur et à mesure http://artwegofficial.com/ ou notre facebook : https://www.facebook.com/artweg/?fref=ts

Tags

Leave A Comment