Groupe: Mallory
Album: Sonora RF Part 1
Date de sortie: 2016
Note: 7.5/10
Je dois bien dire que cet album m’intrigue… je ne sais pas d’où il vient… par contre j’en comprends l’histoire alors je vais tacher de vous la retracer ici !
« Mallory quitte l’homme qu’elle vient d’épouser et prend la route seule, sans savoir que sa vie va irrémédiablement basculer… A travers les Etas-Unis et jusqu’à la frontière Mexicaine, commence alors un voyage initiatique où se mêlent amour, violence et mort. Mallory apprend ainsi que dans ce monde, la liberté se paie au prix fort… A quarante-sept ans, elle rencontre à Paris dans un bar miteux quatre musiciens (Phil, chanteur ; Jé, guitariste ; Mat, bassiste et Twist, batteur) avec qui elle se lie d’amitié. Ensemble, ils vont écrire une biographie musicale retraçant sa vie… »
Fictive ou non je dois bien avouer que cette histoire est loin de me laisser de glace. Si elle est vraie, je trouve alors cette Mallory courageuse et ces musiciens merveilleux car il n’y a rien de mieux que la musique pour raconter quelque chose.
Mais justement la musique parlons-en !
Cet opus est très éclectique certains morceaux sont très long là ou d’autres ne durent qu’à peine une minute.
Tout commence avec « On The Shelf » titre en anglais qui pose clairement le cadre de l’action suivit de très près par « Zero » qui lui est en français. Plus rythmé et presque jazzy par moment ce titre vous propose de faire un point sur votre vie de femme. En l’occurrence la vie de Mallory. Quelques titres plus loin « Cellule 7 » nous raconte la vie de Mallory dans cette cellule qu’elle s’est forgée. Un peu plus loin « Suzanne » nous propose une partie narrative suivit d’un son définitivement plus rock. L’opus se termine par « Mille et une femmes », une véritable conclusion sur cet épisode de la vie de Mallory.
En bref, ce n’est pas un album fait pour s’amuser mais par contre le groupe impose une véritable réflexion sur la vie et surtout la place de la femme ainsi que ses choix.
Pas évident à défendre comme positionnement mais par contre il faut bien admettre que la création est là et que le travail est très bien fait !