Groupe: Grand Magus
Album: Sword songs
Date de sortie: 13 Mai 2016
Label: Nuclear Blast Records
Grand Magus a sorti son huitième album, « Sword songs », à peu près au moment où Manowar annonçait une tournée d’adieux. Coïncidence ? Je ne crois pas. En effet, Les Chants de l’Epée ont des accents Manowaresques qu’il est difficile de ne pas entendre.
Certes, les Suédois sont plus subtils que le groupe en slip de cuir, mais tout de même, ici, la frontière est ténue entre le morceau de Heavy Metal et l’hymne du guerrier qui s’enduit d’huile et prend sa grosse épée avant de sauter le combat. Écoute « Varangian » et son « We are warriors, defenders of steel » que ne renierait certainement pas les Manowarriors ! Tu seras surement convaincu à l’écoute de ces 9 morceaux qui parlent tous de guerre, de champ de bataille, de héros qui trouve la gloire dans la mort, en bon Viking. Même « Freya’s song », écrite pour la déesse nordique, évoque uniquement son aspect guerrier. Une autre chanson, « Frost and Fire », parle de la déesse des morts, Hel qui règne par le gel et le feu. Grand Magus n’est pas sectaire et accorde une place au féminin, mais uniquement s’il partage son allant belliqueux.
Alors évidemment, c’est pas tout à fait comme si auparavant, ils avaient chanté le Flower Power, mais il y a quelque chose dans le son de ce huitième album qui le fait flirter avec l’outrancier.
Grand Magus sait quand même contrôler ses pulsions viriles et tout l’album est loin de basculer dans le ridicule. Au contraire, il est rythmé, diversifié, loin de la monotonie. Un titre comme « Everyday there’s a battle to fight » est plus lent, mais plus puissant, avec un souffle épique qui fera certainement se lever les cornes pleines de bière lors des prochains concerts ! Ce morceau est d’ailleurs une parfaite conclusion pour l’album.
Un mot sur l’artwork : un aigle volant haut, le soleil derrière lui, une épée dans ses serres. Pas de surprise, ça colle parfaitement avec l’ambiance de l’album.
On attend avec impatience de les voir sur scène pour interpréter leurs chansons de l’épée !
The Kat
