Art’N Roll : Vous êtes assez nouveaux pour nous, peux-tu me faire une rapide présentation du groupe ?
Jonny Williams : Andrew qui est le chanteur et moi-même étions au lycée tous les deux. On avait chacun nos groupes à cette époque-là mais la musique avait déjà une part importante dans nos vies. Nous étions de grands fans de Black Crowes et du coup ça nous a encore plus rapprochés et c’est ça qui nous a permis de commencer à faire des jams ensemble.
On a ensuite décidé de recruter un bassiste et un batteur pour former un vrai groupe. Après quelques mois de répétitions on a décidé de louer un studio afin d’enregistrer et on a sorti notre premier EP. C’est là que nous avons commencé à être contactés par la presse, des agents et pleins de gens qui gravitent dans le milieu de la musique.
En gros voici nos débuts et ce qui a fait que nous en sommes là aujourd’hui.
ANR : Quelles sont vos plus grosses influences musicales ?
Jonny : Les groupes de rock classiques, de Led Zep’ à Deep Purple et surtout toutes les musiques qui te font sentir bien. On a voulu faire comme les groupes qui nous ont rendus heureux par leur musique. Et c’est avec cette philosophie que nous avons commencé et que nous nous sommes retrouvés à tourner pendant 2 ans.
ANR : Auparavant vous vous autoproduisiez, vous avez à présent un label, quelle est la différence selon toi en terme de travail ?
Jonny : Lors de l’enregistrement nous étions juste une bande de copains qui jouaient de la musique où on ne se posait pas forcément de question, les choses se sont faites assez naturellement et surtout nous n’avions rien à prouver. Et comme je te disais nous avons rencontré un assez bon succès sur cet album et du coup beaucoup de gens ont commencés à graviter autour de nous, nous avons commencés à avoir des conseils de professionnels sur comment procéder, travailler et tous ce genre de choses qui nous dépassait avant.
Quand il a été temps de faire le second album, nous sommes partis sur la base du premier « on fait ça pour le fun et on a personne à impressionner » malgré le fait que nous avions à présent des gens pour nous soutenir et nous entourer. Donc même si on a essayé de ne pas se prendre la tête on a dû commencer à penser à comment ça allait sonner, à se demander si c’était assez accrocheur.
Après la composition de cet album nous sommes partis en tournée avec Duff McKagan et au moment de dire aurevoir son batteur Barrett Martin est venu nous voir en nous demandant si on voulait faire un album et travailler avec lui.
Il est arrivé avec son cahier de la tournée Aerosmith car ils étaient à Londres et du coup il est venu directement nous retrouver après leur concert.
De notre côté on terminait la tournée en Espagne avec Buckcherry pour finir sur un concert avec Black Sabbath à Hyde Park à Londres.
Tout ça en même temps du coup on a dû le récupérer quelque part et partir au studio.
Tour ça pour dire que nous avons ensuite passé 10 jours au studio et que cela c’est réellement très bien passé.
ANR: Cela n’a pas été trop dur de passer à de la composition et enregistrement entre potes à devoir travailler avec des gens extérieur ?
Jonny : Ce qu’il s’est passé c’est que lors de la tournée nous avions un petit dictaphone où l’on enregistrait pas mal de morceaux, des idées de mélodies etc. Donc arrivé à la fin de la tournée on avait déjà bien avancé sur ce que nous voulions mettre sur l’album donc les aides extérieur sont plus arrivées au moment des arrangements.
ANR : Que vous a apporté Barrett ?
Jonny : Il nous a apporté une confiance en nous, de croire un peu plus en nous qu’auparavant. Il nous a aussi appris à reconnaitre ce que l’on pouvait laisser tel quel ou ce qui avait besoin d’être changé pour faire un bon album. Il nous a donné le savoir-faire pour reconnaitre quelle chanson mettre sur l’album ou pas.
Donc oui nous avions fait la plus grosse partie du job mais après son arrivée nous avons pris conscience que nous étions capables de faire quelque chose un peu plus pro. Il a été un vrai coach pour nous. On ne le remerciera jamais assez d’avoir fait ce qu’il a fait pour nous.
ANR : Que peux-tu nous dire sur « Second Sun » et pourquoi l’avoir nommé ainsi ?
Jonny : Pour être honnête, nous avons essayé de trouver un nom durant au moins 2 mois et un jour j’ai eu l’idée qui est passé par ma tête et j’ai sorti « Second Sun » aux autres. On a tous trouvé que c’était une bonne idée. Rien de spécial sur le choix, ce fut le hasard.
En ce qui concerne l’album, il s’agit d’un album de rock classique, nous ce que l’on veut c’est que les gens prennent plaisir lorsqu’ils écoutent l’album, nous ne sommes pas trop dans le délire politique, à dénoncer, à influencer les gens sur leurs façon de « devoir » penser. On veut juste rendre les gens heureux, qu’ils soient bourrés et chantent à tue-tête.
ANR : Parles nous de la pochette de l’album ?
Jonny : Nous étions tout comme le nom de l’album un peu en manque d’inspiration, c’est un ami à nous qui a suggéré quelques idées, il s’avère que ce pote en question est un graphiste du coup on lui a demandé de nous faire quelques modèles et voilà. Pour nous cette pochette ne représente rien en particulier, on l’a juste trouvé jolie.
ANR : As-tu d’autres hobbies artistiques que la musique ?
Jonny : J’aimerais tellement ! Mais à part la musique je suis vraiment bon à rien.
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