Retour dans les années 70 avec un artiste surprenant en première partie du groupe de rock légendaire britannique Pendragon, j’ai nommé JY SOLO. Pourquoi SOLO me direz-vous, ben tout simplement parce qu’il est son groupe à lui tout seul… Synthé et voix, voilà ce qui compose l’essentiel de la musique de ce monsieur dont l’inspiration semble fortement puisée chez les Pink Floyd. Je ne m’étendrais pas beaucoup sur le sujet, n’étant pas une grande connaisseuse de cette période musicale.
Passons plutôt au groupe en tête d’affiche : Pendragon qui fête ce soir les 20 ans de leur album « Masquerade Overture ». Pour l’occasion les britanniques nous joueront l’intégralité de l’opus. C’est d’ailleurs ce qu’ils vont faire d’entrée de jeu… Ils commencent donc par les 7 titres qui composent cet album. De The Masquerade Overture à Masters of Illusion, les musiciens se donnent à fond pour un grand moment de rock progressif qui a fait leur succès. Leur style fait la part belle aux synthés et aux guitares planantes.
Le groupe se compose de Nick Barret au chant et à la guitare, Peter Gee à la basse, de Clive Nolan aux synthés et du petit dernier à la batterie : Jan Vincent Velazco. Le Divan du Monde est plein à craquer de ce qu’il semble être des fans de la première heure, des fidèles du groupe depuis très certainement leurs débuts en 1978. Chaleur étouffante, des solos à la pelle et des morceaux techniques mais pleins d’émotion, voilà ce qui se joue ce soir.
Pendragon n’a pas usurpé son titre de groupe phare du rock progressif au côté de Marillion ou encore IQ, on sent l’expérience et en même temps le plaisir que ces musiciens ont toujours de jouer leurs titres après toutes ces années. Ils ont pioché dans leur discographie plutôt généreuse leurs meilleurs titres : King of the Castle, Schizo ou encore Nostradamus et Breaking the Spell. Même si la présence de clavier est très présente, on peut noter un super batteur qui envoie du lourd… ça donne un côté un peu moderne à un style presque d’une autre époque.
Plein de bonne volonté, Nick Barret s’essaye à un français plutôt hésitant pour rendre hommage aux victimes du Bataclan. Egalement un ultime hommage à son père sur une ballade pleine d’émotion en fin de concert. Le groupe ne fera qu’un seul morceau en rappel : Indigo.
Au final, un concert bien sympathique des vétérans du genre mais qui ont toujours la pêche !!
