HOT on the rocks!

Interview avec Marco Mendoza de The Dead Daisies

mercredi/03/08/2016
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MARCO MENDOZA (extrêmement chaleureux) : Salut Romain mon Ami, ça va ?

ANR : Hola Marco !

MARCO : Hola Romain ! Tu parles Espagnol ?

ANR (en Espagnol) : Un peu, un peu, parler Espagnol est finalement assez facile pour un Français.

MARCO : Tu veux que l’on fasse l’interview en Espagnol ?

ANR : Heu… On va tenter en Anglais…

MARCO : D’accord, comme tu veux mon Ami… J’aurais même pu moi-aussi tenter en Français.

ANR : Ma première question sera simple : comment ça va ? Pas trop dur de passer des coups de fil d’un pays à l’autre pour faire la promo de votre nouvel album (NB : « Make some noise », sortie mondiale le 5 août 2016) ?

MARCO : Non, j’aime communiquer et partager à propos du nouvel album et sur le groupe, je ferais tout mon possible mon Ami, j’appellerais dès qu’il le faudra.

ANR : Avant d’appeler ANR sur Paris, tu as appelé quel pays ?

MARCO : J’ai appelé des interlocuteurs en France, en Amérique du Sud, des gens en Espagne, Japon, Mexique et des gens aux USA.

ANR : Vous avez donné un concert hier à BINGLEY, dans la partie Nord de l’Angleterre, et le dernier de cette tournée au Royaume-Uni…

MARCO : Nous avons quitté le Royaume-Uni ce matin, nous sommes maintenant à Cologne en Allemagne.

ANR : Tu es né à San Diego, d’origine Mexicaine, penses-tu qu’il y a une approche latine dans la manière de jouer du Rock et du Hard Rock à la basse ?

MARCO : Non, je pense… et même si je connais et apprécie les rythmes cubains, le Jazz, la musique classique, je pense qu’en matière de Rock tes racines personnelles sont dépassées par une sorte d’instinct Rock’n’roll, plus agressif. Tu fais en sorte de t’exprimer par toi-même.

ANR : Le guitariste Doug Aldrich (Bad Moon Rising, Dio, Whitesnake) vous a rejoint en février dernier, a-t-il eu le temps de s’impliquer dans la composition et la réalisation de ce nouvel album ?

MARCO : Doug est un excellent guitariste, compositeur et même chanteur. Nous composions ce nouvel album et lui avons demandé de nous rejoindre et de collaborer, nous avons profité de quelques dates faites ce printemps en acoustique pour s’intégrer. Il avait déjà des idées, et figure-toi trop d’idées : nous avons conservé les meilleures, celles qui collaient à la direction artistique que nous avions adopté. Finalement, il a participé à l’écriture de ce disque.

ANR : Un mot sur le producteur de ce disque, Marti Frederiksen (Aerosmith, Def Leppard, Mötley Crüe, Buckcherry…) ?

MARCO : Marti Frederiksen est brillant et il a été génial avec nous : il est devenu définitivement un membre des Dead Daisies, et il a été plus que motivant. De plus, c’est un compositeur génial et un guitariste plus que correct. Il s’est avéré partie prenante dans le processus d’écriture. Il a fait un super bon boulot.

ANR : Vous le connaissiez personnellement avant ?

MARCO : Tu sais, dans le métier, tout le monde le connait. C’est un des grands noms de la production, comme Desmond Child, Bob Rock… J’ai travaillé avec tous ces producteurs, et Marti est celui qui colle le plus à l’esprit des Dead Daisies. Il est clair et en plus, c’est un vrai plaisir que de trainer avec lui, tu vois ?

ANR : Effectivement, Bob Rock aurait pu très bien travailler avec vous, peut-être pour le prochain prochain album ? D’ailleurs, il a déjà produit John Corabi (NB : avec Mötley Crüe)…

MARCO : Nous aimons beaucoup Bob Rock, mais nous avons définitivement adopté Marti Frederiksen.

ANR : Quant à ce disque, il contient deux reprises. La première est « Fortunate Son » de Creedance Clearwater Revival, en piste 6, et qui date de 1969 (NB : sur leur album «Willy and the Poor Boys »). Qui a eu l’idée de cette adaptation ?

MARCO : Lorsque nous avons fait la promotion de notre précédent disque, « Revolucion », nous avons fait tout un tas de concerts à la Radio, je répète : tout un tas de concerts à la Radio… le matin, en Prime Time, etc… et la plupart en acoustique. Nous avons beaucoup jammé, et cette chanson nous est apparue comme évidente à reprendre. Un peu comme « Join Together » des Who…

ANR : …et la deuxième reprise de l’album est « Join Together » des Who (1973, sur « Quadrophenia ») en piste 12. C’est aussi un des rares morceaux Folk Rock des Who, une composition qui ne sonne pas Anglaise, comme « My Generation » ou « Can’t Explain », mais presque Américaine, comme « Baba O’Riley » paru deux ans auparavant… C’est une chanson parfaite pour un groupe Américain…

MARCO : Exactement, je suis d’accord avec toi, et c’est une des raisons qui nous ont poussés à la reprendre. Tout le Monde était d’accord pour la jouer lors de nos Jams en studio. Excellent. Les gens ont adoré. En plus, nous aimons l’esprit de « Join Together » : « Venez, rejoignez le groupe, nous allons nous amuser tous ensemble, passer un bon moment » !

ANR : « Join Together » est une chanson pour faire la fête. Elle est optimiste. Ça doit être trippant de reprendre les notes de John Entwistle quand on est bassiste, non ?

MARCO : Bien sûr : John Entwistle, Paul McCartney, Jack Bruce, Chris Squire, et tout un tas de bassistes de légende sont mes modèles.

ANR : Tu évoques Paul McCartney, et vous reprenez aussi en Live « Helter Skelter » des Beatles (1968, « The Beatles »), vous êtes un groupe de passionnés… question toujours difficile mais cruciale : quels sont tes cinq albums préférés de tous les temps ?

MARCO : Le premier album qui me vient à l’esprit est « Abbey Road » des Beatles, absolument. « Revolver » des Beatles, les Deep Purple avec Coverdale, Grand Funk Railroad, Lynyrd Skynyrd, Ted Nugent, Cream… Il y en a trop… Les Stones : d’abord « Sticky Fingers », et ensuite « Let it Bleed ».

ANR : Pour finir, The Dead Daisies est aussi et surtout un groupe Live : vous ne cessez de tourner à travers l’hémisphère Nord du Globe, vous avez donné environ une centaine de concerts depuis février 2015, à Cuba. Vous allez rejoindre KISS sur leur tournée US intitulée « Freedom to Rock » à partir du 8 août prochain, et ce, pour pas moins de vingt-cinq dates, jusqu’à début novembre. Et vous irez après vous produire à Toulon, une ville portuaire du Sud de la France, le 13 décembre, puis à Lyon le 14, la deuxième grande agglomération Française. As-tu déjà joué, avec tes groupes précédents, dans ces villes ?

MARCO : Je suis allé à Paris, à Lyon, à Nice, mais je ne connais pas Toulon. Bon, Romain, je dois y aller, j’ai encore pleins de gens à contacter : merci la France, prenez soin (« Take Care ») et au revoir (« Au revoir »).

ANR : Au revoir Marco.

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