HOT on the rocks!

Interview avec les Butcher’s Rodeo

mercredi/05/10/2016
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The Butcher’s Rodeo

Art ‘N Roll : Pour commencer, peux-tu nous présenter le groupe?

Vincent : On s’est formé en 2009, Thomas le batteur et moi-même avons décidé de monter un groupe à la Black Stone Cherry, ce qui est chose faite mais par contre ça ne ressemble pas du tout à BSC. Ensuite, Tonio nous a rejoint.

THE BUTCHERS RODEO ITW AU BUS PALLADIUM LE 19.05.2016

Tonio arrive à ce moment et prend la parole.

 

Tonio : Comment à commencer le groupe ? C’est simple, ça a commencé chez Vincent, on a bu pleins d’alcool, on s’est bourrés la gueule et on a monté le groupe. Suite à ça le frère jumeau de Vincent, Julien, nous a présenté Kwet le petit barbu qui est devenu guitariste et Guigz qui était le bassiste de mon ancien groupe « Seed From The Geisha » nous a aussi rejoints et voilà comment on a fait « Like a Hobo on a Bison » sans prise de tête.

Thomas : Oui c’est vrai que « Like a Hobo on a Bison » s’est fait sans prise de tête, on s’est quand même dit que ça serait dommage de tout prendre à la légère donc du coup, toujours avec l’esprit fête et détente on a décidé d’aller un peu plus loin et de faire le second EP « Ghosts in a Weirdest Places ».

Vincent : Cet EP « Ghosts in a Weirdest Places », on l’a fait avec Etienne Sarthou, on l’a pressé et on a mis de l’argent de notre poche pour financer l’album et acheter un camion. On a pas mal tourné pendant un an et demi, environ 80 dates, on a fait aussi des pays méconnus pour nous comme le Mexique et Cuba. On devait faire la Russie mais on a eu quelques petits problèmes de visas.

Et pour finir, on a enregistré l’album en janvier dernier avec Francis Caste au Studio Saint Marthe et nous avons intégré mon frère jumeau au poste de bassiste après le départ de Junior qui avait déjà remplacé Guigz auparavant.

 

ANR : Revenons sur cet album à venir, pouvez-vous nous en parler un peu plus ?

Tonio : On voulait faire un truc super donc on a pris notre temps et il faut dire que je mets du temps à écrire donc on a pris le temps de faire un truc à notre image avec une évolution dans le son, des paroles un peu plus naturelles, plus simplifiées et plus directes.

On a aussi un vrai concept pour les paroles sur cet album, on est partis sur un délire de la piraterie, l’album raconte les aventures d’un personnage ou plutôt d’un capitaine pirate un peu gauche, un peu bourré, un peu à l’arrache …un peu à notre image ! On s’est donc approprié cet univers et tout l’album traite de ce personnage sauf une chanson que nous avons écrit pour les attentats qui nous ont beaucoup touchés.

Vincent : Sur cet album, on a pris le temps de faire une intro, des trucs un peu diffèrent. Le son est vraiment cool.

C’est donc pour cela que nous avons un peu été discrets car on bossait.

THE BUTCHERS RODEO ITW AU BUS PALLADIUM LE 19.05.2016

ANR : Quelles sont les influences que l’on va retrouver sur l’album ?

Tonio : Il y a le côté Punk qui a inconsciemment été un peu mis à l’écart. Il y a des chansons qui font beaucoup penser à « Everytime I Die » car c’est un peu notre groupe préféré à tous donc obligatoirement cela influence notre son, on n’essaie pas de faire du « Everytime I Die » mais on se retrouve beaucoup dans le son et l’état d’esprit. Nous sommes globalement un peu plus metal sur cet album.

Vincent : On a aussi ressorti des riffs vieux de 4 ans que l’on a remis à la sauce du jour, on a tout alourdi, je dirais pas qu’on s’est inspiré d’un groupe en particulier, on s’est surtout inspiré de ce que l’on avait fait avant pour en faire un truc évolué. Après au niveau des gouts musicaux de chacun, on aime tous « Everytime I Die » et « Cancer Bat » mais on a aussi tous d’autres influences.

 

ANR : Vous avez enregistré chez Francis Caste, pourquoi avoir choisi le Studio Saint Marthe et comment ça s’est passé ?

Tonio : ça faisait longtemps que l’on souhaitait enregistrer avec lui mais nous n’avions pas trop les moyens. On avait enregistré avec Etienne pour l’EP précedent et ça c’était super bien passé mais on va dire que pour cet album on avait moins envie de prendre la direction de la Suède et plus de la Californie, faire un truc un peu plus chaleureux.

Vincent : On le connaissait déjà, c’est un sacré réal’ et il a une super réputation. On sait comment il bosse. On a passé un mois à rigoler et enregistrer du gros son, on est super contents du résultat.

Thomas : Tu sors de 7 mois d’écriture où tu t’es pris la tête, tu arrives au studio et il te met tellement à l’aise que tout est cool, tu taf comme un ouf mais tu le sens pas. Perso, j’y ai passé un mois je me suis pas ennuyé une seule seconde.

THE BUTCHERS RODEO ITW AU BUS PALLADIUM LE 19.05.2016

ANR : Pour le moment, la seule info que nous avons c’est que l’album va s’appeler « BACKSTABBERS», que pouvez-vous me dire de plus sur ce titre ?

Vincent : On voulait un titre court par rapport à nos précédents EP qui avaient tous un titre à rallonge, on voulait un mot un peu impactant et « BACKSTABBERS» ça faisait un peu esprit pirate, le mec un peu sympa de prime abord mais qui est prêt à te poignarder dans le dos pour arriver à ce qu’il veut.

C’est un peu l’histoire notre personnage, sympa mais qui reste une petite racaille des mers.

 

ANR : Et cet album, vous ne deviez pas le sortir un peu avant ?

Vincent : Non, pas vraiment. Pour les anciens EP on a vraiment tout fait nous-même du coup pour celui-ci on aimerait bien signer chez quelqu’un qui va pouvoir nous sortir ça, on demande juste qu’on nous le presse, on nous le sorte en réseau et un peu de comm’ dessus, pour le reste on s’en occupe. Donc trouver ça, ça prend un peu de temps. On espère le sortir pour la rentrée mais on est tous très occupés et vouloir faire les choses bien ça prend du temps.

Thomas : On essaie et puis si on n’y arrive pas on reviendra comme avant mais on essaie de passer à l’étape supérieure.

Vincent : Attention, on s’endort pas pour autant, on a déjà planifié le tournage pour les 3 prochains clips, on est train de faire faire le graphisme par Monsieur Diaz. Donc ça bosse. On a la base (le son) donc on est plus en train de construire ce qu’il y a autour.

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ANR : On vous a vu au Bus Palladium pour jouer l’album justement, pourquoi avoir décidé de le présenter en live avant de le sortir ?

Tonio : On avait cette date isolée au Bus Palladium et on s’est dit que ça serait cool d’en faire quelque chose d’un peu spécial. Ca fait pas mal de temps qu’on le répète en studio, Julien vient d’arriver donc pour lui c’était cool aussi de pouvoir les faire en live et du coup un peu sur un coup de tête on s’est dit que pourquoi pas jouer cet album car pas mal de gens nous en parlait.

On avait pas mal testé les nouveaux morceaux à Cuba donc là on a décidé de les partager avec notre public français.

Thomas : On a aussi surtout fait ça pour kiffer, faire un cadeau histoire de faire patienter les gens. Jouer les mêmes morceaux pendant 5 ans, au bout d’un moment t’as envie de faire un truc un peu spécial.

 

ANR : Parlez-nous de Cuba, racontes nous cette expérience ?

Vincent : C’est « The Prestige » qui nous a invités à jouer à Cuba. C’est la seconde fois qu’ils faisaient le Brutal Winter Fest à Cuba. On est donc restés à Cuba 2 semaines et demi, on a fait une dizaine de dates, on a traversé l’île, c’était assez épique. On s’est dit que c’était une chance qu’on aurait plus jamais que de tourner à Cuba et on a saisi l’occasion. C’était assez fou, je ne vais pas m’étaler sur la culture et le régime qui sont assez spéciaux mais au-delà de ça, c’était incroyable.

Thomas : Un jour, nous sommes arrivés dans une arène, c’était là ou nous jouions le soir même, l’arène c’était l’arène de Nîmes, c’était immense. C’est démesuré et les gens dans leur comportement aussi sont démesurés.

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ANR : En live, vous avez une particularité, d’où vous est venue l’idée de finir au milieu de la fosse à chaque concert ? (pour ceux qui ne connaissent pas, même la batterie descend dans la fosse)

Vincent : Il y a un concert où Kwet est descendu dans la fosse, ensuit e j’ai suivi, Tonio aussi et Junior aussi. Et je me suis dit qu’il manquait le batteur. En plus on avait lu un report qui disait que Butcher’s Rodeo c’est un groupe de fosse, et un soir je suis arrivé pour jouer et j’ai dit aux gars qu’on allait mettre une moquette dans la fosse pour y descendre la batterie. L’idée a tout de suite plu à tout le monde et voilà c’était parti. C’est d’ailleurs devenu un peu notre signature. On a tout de suite vu que les gens étaient hyper emballés par le concept.

 

ANR : Le mot de la fin ?

Bougez-vous en concert, venez nous voir et regarder BUTCHER TV

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