On prend les mêmes et on recommence.
On ne change pas une équipe qui gagne.
Bis repetita placent.
C’est comme ça que je définirais le concert de ce 7 octobre.
Excepté peut-être le fait que cette fois-ci ce n’était pas à La Flèche d’Or, là on avait pu les découvrir il y a un peu plus de 2 ans, mais at the end of the world au Forum de Vauréal. Salle très mignonne au demeurant mais quelle aventure pour s’y rendre quand on n’est pas véhiculé comme moi. Et encore je ne vous raconte pas le retour …
Je prends mes marques dans cette salle qui est nouvelle à mes yeux et en attendant le début du show, je laisse trainer mes oreilles et j’écoute les vieux loulous debriefer sur les groupes qui s’apprêtent à monter sur scène ou sur les dernières sorties d’albums, car oui, j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de « darons » (comme dirait les jeunes) à ce concert et ça m’amuse toujours d’écouter ce qu’ont à dire les gens passionnés depuis plusieurs décennies sur l’actualité musicale, c’est très instructif.
Place au spectacle. Nous retrouvons les gallois de Buffalo Summer que nous avions eu la chance de rencontrer en mai dernier à l’occasion de la sortie de leur second album « Second Sun », qui avait confirmé le talent de ce jeune groupe. Et c’est sur la scène du Forum qu’ils ont à présent la tache de confirmer leur talent en live.
Buffalo Summer si vous vous demandez ce que c’est, c’est un mélange de rock sudiste et de classique rock qui nous rappelle à nos bons souvenirs de grands groupes des années 70 qui ont démocratisés le rock and roll, un mélange de Led Zep’ et Deep Purple.
Ils ont tout comme leurs modèles cette dégaine et cette attitude un peu hippie. Hormis le bassiste qui nous surprendra à porter un tee-shirt de Slayer et à avoir une attitude un peu moins peace and love que ses collègues, ce décalage m’a d’ailleurs bien fait sourire.
Nous assisterons à un set d’environ ¾ d’heure ce qui nous laissera le temps de réécouter les morceaux de leur premier album et bien évidemment les morceaux de l’album « Second Sun ».
Le public restera tout de même très timide devant un groupe qui s’en donne à cœur joie, mais de ce mes oreilles ont entendues à « l’entracte » ils laissent un très bon souvenir à l’audience.
Place à Monster Truck, mon coup de cœur d’il y a 2 ans, je suis tellement contente de les retrouver après mon fail de la Maroq’ en avril dernier.
Il faut le savoir, je crois que Monster truck est le seul groupe sur terre qui a un clavier et que je tolère. Oui, j’ai une profonde aversion pour les claviers et ce qui sonne symphonique, allez savoir pourquoi … Mais là, n’est pas le sujet, revenons à nos canadiens.
Ce début de concert va être assez concentré sur le dernier album du groupe qui s’intitule « Sittin’ Heavy » et c’est avec « Don’t Tell Me How To Live » que Monster Truck va commencer les hostilités. Il ne faudra pas plus que le début de la seconde chanson pour que le public scande en cœur avec le groupe les « Ooh Ooh Ooh » de « The Enforcer » chanson dont Jeremy Wilderman ne cache pas sa fierté quand il l’a joue sur scène, pour l’histoire lors de notre rencontre lors de la promo de « Sittin’ Heavy » il nous disait que cette chanson était son bébé et qu’elle parlait de hockey, sa grande passion. Cette chanson réveillera par la même occasion le public que je trouvais jusqu’à présent timide et qui soutiendra le groupe sur les chœurs tout au long du concert, car Monster Truck est sans aucun doute un groupe de singalong.
Les morceaux s’enchaîneront, nous aurons le plaisir d’entendre pas mal de morceaux du dernier opus mais aussi des albums précédents. Les gars déploient tous une énergie incroyable, le chant de Jon Harvey frise la perfection, un pur moment de partage qui se poursuivra pour le plus grand plaisir des fans après le concert. Le concert passera à vitesse grand V et sans que nous nous en apercevions c’est déjà la dernière chanson et c’est avec « The Lion » que Monster Truck clôt le show.
Ce que je retiendrais de ce set c’est cette perfection dans la représentation live des morceaux, j’avais été bluffé lors de ce concert à la Flèche d’Or devant autant d’énergie déployée et une fois encore cela se confirme.
Si vous ne connaissez pas encore encore Monster Truck, je n’ai qu’une chose à vous dire, foncez chez votre disquaire et achetez leurs albums, et surtout, ne les ratez pas lors de leur prochain passage en France en attendant la prochaine pépite.
Merci à Replica Promotions pour ce concert.
